« Notre pays, la Guinée a fait le choix irréversible d’une économie de marché, en libérant l’initiative privée et en lui garantissant un cadre incitateur réglementé. C’est pourquoi la Représentation nationale a jugé nécessaire, dès le début, d’associer le secteur privé et la société civile à ce débat d’orientation budgétaire », a déclaré ce mardi, 02 juillet 2019, au palais du peuple, le président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano, lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire.
Devant de nombreux députés, ministres, Ambassadeurs et représentants des Institutions Internationales accrédités auprès du Gouvernement guinéen, présents à cette plénière, le président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano a indiqué dans son allocution que « le Débat d’Orientation Budgétaire auquel vous êtes convié et qui est prévu par les dispositions de la loi organique relative aux lois de Finances (Art 13,14 et 15) prend de plus en plus son ancrage dans le paysage institutionnel de notre pays »
Avant d’ajouter que « c’est pour cela qu’à l’instar des années 2017 et 2018, l’Assemblée Nationale l’a inscrit dans son chronogramme adopté en plénière de la session parlementaire 2019 en cours ».
Selon le numéro un du parlement guinéen, « les échanges que suscite le débat d’orientation budgétaire donnent des précisions sur les orientations budgétaires envisagées par le Gouvernement sur les évolutions prévisionnelles des recettes et des dépenses ».
« En un mot, le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) permet d’aborder avec le secteur privé, la société civile et la représentation nationale les discussions sur les hypothèses favorables dans la construction d’un avant-projet de budget qui intègre les possibilités de concours financiers, le taux de pression fiscale, les bases de tarification, le niveau des subventions et toute autre information relative à la structure et à la gestion de la dette », a précisé Claude Kory Kondiano..
Il a ensuite signalé que l’intérêt du DOB procède aussi de la volonté politique réaffirmée du gouvernement, d’être en phase avec les exigences de transparence et de gouvernance financières telles que l’exigent nos Lois de Finances. A son avis : « C’est également le prix à payer pour mettre en œuvre les droits et obligations du contribuable en matière budgétaire ».
Momo SOUMAH pour GCO
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