Portrait of French tennis player and fashion designer René Lacoste (1904-1996) holding two tennis racquets, the Lacoste Equijet LT301 and a Wilson T2000 at his home on 7th April 1994 in Saint-Jean-de-Luz, France. (Photo by Pascal Rondeau/Allsport/Getty Images)

Jean René Lacoste était un joueur de tennis surnommé « le crocodile ». Il avait l’air faible pour un athlète, en raison de son corps mince et de sa petite taille. Ses sauts et ses mouvements brusques mais précis lui ont donné la popularité nécessaire pour lancer sa marque de vêtements : « Lacoste ». Voici l’histoire :

René était le fils d’une riche famille française. Ses parents n’étaient pas sûrs qu’il devienne joueur de tennis professionnel en raison de sa condition physique, mais ils ont décidé de le soutenir à la condition de devenir champion du monde.

Il a obtenu les premières places dans plusieurs tournois européens ; même la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de 1924. Lors d’un championnat aux États-Unis en 1927, il aperçut un accessoire qui l’étonna complètement : une mallette en peau de crocodile. Son coéquipier lui a proposé de le lui donner s’il gagnait le match, mais malheureusement il a perdu le match et l’anecdote a fait rire.

Un journaliste de Boston a entendu l’histoire et a décidé d’appeler René « Le Crocodile », en raison de son jeu agressif et du charme de cette mallette.

A cette époque, les joueurs de tennis portaient des tenues « chics ». Il se jouait avec une chemise, un gilet et un pantalon habillé. Il faut savoir que ce sport était pratiqué par la haute société. René avait des polos en coton conçus avec des cols de chemise, et sur la poche poitrine, l’image d’un crocodile vert avec la gueule ouverte pour remplacer son uniforme démodé.

En 1933, il lance sa marque de polos : « Lacoste » pour les sportifs de tennis, de golf et de voile. Le nom de la marque rendait hommage à son nom de famille ; et le petit crocodile vert est un symbole de son histoire, de sa passion pour le tennis et peut-être de cette blague sur la mallette qu’il n’a jamais eue.