MSGBC Oil, Gas & Power 2023 – organisé par Energy Capital & Power – s’ouvrira avec un panel ministériel qui échangera des idées et défendra les meilleures pratiques dans le secteur énergétique régional |
La conférence et l’exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2023, prévue pour commencer à Nouakchott le 21 novembre, débutera par une discussion en panel ministériel intitulée « Forger des liens, stimuler la croissance. » Ce panel réunira les ministres de l’Énergie de la région MSGBC pour orienter le secteur de l’énergie de la région. Les sujets à l’ordre du jour incluent la coopération régionale, l’infrastructure énergétique, les cadres réglementaires et les avancées technologiques. |
La discussion sera animée par NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, et comprendra S.E. Nani Chrougha, ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie de la République islamique de Mauritanie ; S.E. Dr. Hotna Cufuk Na Doha, ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie de la République de Guinée-Bissau ; S.E. Felix Antoine Diome, ministre du Pétrole et de l’Énergie de la République du Sénégal ; Hon. Abdoulie Jobe, ministre du Pétrole et de l’Énergie de la République de Gambie ; et S.E. Aly Seydouba Soumah, ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures de la République de Guinée-Conakry, participant pour la première fois à MSGBC Oil, Gas & Power.
La discussion portera sur l’impératif de renforcer l’intégration régionale dans le secteur de l’énergie. Le panel se penchera sur des stratégies visant à faciliter le commerce transfrontalier, à rationaliser l’accès au marché et à aligner les politiques énergétiques. Des initiatives collaboratives telles que le Pool énergétique ouest-africain et des accords conjoints sur la gestion des ressources et les flux de capitaux transfrontaliers ont le potentiel de libérer des ressources partagées, de réduire les coûts et d’élargir la portée du marché de l’énergie. Le deuxième domaine clé de discussion identifiera les opportunités de réduction des dépenses opérationnelles grâce à des projets d’infrastructure régionale collaboratifs. Les ministres débattront de la mise en place d’infrastructures partagées, notamment des projets tels que le gazoduc Nigeria-Maroc et des réseaux de transport intégrés tels que le système ferroviaire régional en Afrique de l’Ouest, qui peuvent faciliter le mouvement des ressources. Cette approche a le potentiel de réduire les coûts, de rationaliser les opérations et de mettre en place un écosystème énergétique plus robuste dans la région MSGBC. Les discussions se concentreront également sur la simplification du cadre réglementaire des activités pétrolières et gazières. L’objectif est de créer un ensemble cohérent de réglementations qui simplifient les processus d’exploration, de production et de transport. Un cadre réglementaire harmonisé peut favoriser la confiance des investisseurs, accélérer l’approbation des projets et garantir la conformité de l’industrie, promouvant un développement responsable et efficace des ressources. Le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim, situé en offshore entre le Sénégal et la Mauritanie, sert d’exemple de l’harmonisation des réglementations régionales de l’exploration à la phase de production, avec une première arrivée de gaz prévue pour mi-2024. Le panel mettra également en lumière les technologies pour renforcer la coopération régionale, en examinant les mécanismes de partage des avancées technologiques au-delà des frontières. Des pays comme la Guinée-Conakry, qui a récemment investi dans un centre de recherche géologique, et la Gambie, qui a signé un protocole d’entente pour l’exploration du pétrole brut avec la Nigerian National Petroleum Corporation, peuvent bénéficier de l’expertise du Sénégal et de la Mauritanie. L’innovation collaborative peut conduire à des techniques d’exploration améliorées, à des pratiques de sécurité renforcées et à des méthodes d’extraction des ressources plus efficaces, garantissant que la région reste à l’avant-garde des avancées technologiques dans l’industrie de l’énergie. Les conditions préalables, la justification et l’importance du commerce inter-africain de l’énergie seront également abordées, notamment l’examen des exigences réglementaires et d’infrastructure pour étendre les échanges entre les pays africains. Sous le patronage du Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et en partenariat avec le Ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, la Société mauritanienne des hydrocarbures et des mines, Petrosen, COS-Petrogaz et la Chambre africaine de l’énergie, la troisième édition de la conférence se déroulera du 21 au 22 novembre à Nouakchott. APO Group pour GCO
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