Approuvé, il y a neuf ans, le Projet d’appui au secteur de l’énergie a pour objectif de répondre à un double défi dans le secteur énergétique aux Comores |
Le Projet d’appui au secteur de l’énergie aux Comores (PASEC) mis en œuvre aux Îles Comores, depuis 2013 et prévu pour s’achever en 2023, a permis de rétablir et d’améliorer le fonctionnement du réseau électrique dans le pays. Dans son rapport (https://bit.ly/3NQemz5) sur l’état d’exécution et les résultats du projet publié ce 30 mai 2022, à Abidjan, la Banque africaine de développement, souligne que le projet a bénéficié de deux financements : un premier, d’un montant de 8,06 millions de dollars américains émanant du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque et un deuxième, de 11,99 millions de dollars issus de la Facilité d’appui à la transition. À ce jour, la capacité de production d’énergie additionnelle installée aux Comores, grâce à l’exécution du projet, est estimé à 4,8 kilowatts. Un objectif atteint à la suite de la réhabilitation de trois centrales hydrauliques et de trois centrales thermiques sur les quatre prévues. Trois nouveaux groupes électrogènes ont été également acquis en 2015. En outre, 72 kilomètres de lignes moyenne tension ont été réhabilitées avec la réalisation de deux bouclages qui confèrent au réseau électrique une souplesse d’exploitation sans précédent. La capacité additionnelle de stockage du carburant a été portée à 700 mètres cube sur un objectif de 90 mètres cube. « Les travaux de réhabilitation des centrales hydroélectriques sont achevés. Quant aux travaux de réhabilitation des centrales thermiques, ils sont en voie d’achèvement alors que le taux d’avancement des travaux de réseaux est de 86%. Le projet progresse bien vers la réalisation de son objectif de développement », souligne la Banque dans le rapport. Approuvé, il y a neuf ans, le Projet d’appui au secteur de l’énergie a pour objectif de répondre à un double défi dans le secteur énergétique aux Comores. La situation du sous-secteur de l’électricité de l’Union était caractérisée par un taux d’accès à l’électricité ne dépassant pas 50% avec une disparité entre les trois îles (10% à Mohéli, 50% à Anjouan et 60% en Grande Comore). Par ailleurs, les réseaux de distribution étaient peu fiables avec un taux de perte estimé à environ 40% avec une insuffisance de l’offre qui occasionnait des délestages récurrents (environ cinq heures tous les quatre jours dans les zones rurales et entre huit et douze heures par jour à la Grande Comores, et dix heures environ par jour à Anjouan). « Ce projet a surtout permis au gouvernement d’engager ses réformes dans le secteur de l’énergie. Nous sommes satisfaits de sa réalisation », a déclaré la directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Est, Nwabufo Nnenna. APO Group pour GCO
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