Quand on s’appelle Naby Keïta, que l’on touche 7,5 millions d’euros par an, que l’on est capitaine de l’équipe nationale, et donc une référence pour toute une génération de jeunes joueurs qui aspirent à être comme lui, on donne l’exemple.
Un joueur de la trempe de Sadio Mané touche 2 millions de moins que lui. Un joueur de la trempe d’Amadou Haidara touche 4 millions de moins que lui. Et pourtant, avec leurs salaires, ils arrivent à impacter le développement local de leurs pays respectifs.
Bambaly est passé de simple village à ville, grâce aux apports divers de sa petite star. Hôpital moderne, école moderne, installations pour accès internet, soutien financier aux plus démunis, tout cela dans ce que je peux appeler son maigre salaire vu le statut qu’il a sur le plan international.
Haidara quant à lui vient d’offir un centre de formation sportif et un hôpital à son pays.
Et pendant ce temps, Naby offre quoi ? En quoi est-il utile au pays?
Comme ses deux confrères cités plus haut, lui aussi vient de loin, de bas quartiers, et a appris à jouer dans le tare. Il a galéré comme un rat d’église pour en arriver là.
Aujourd’hui il est une icône pour des milliers de jeunes qui aspirent à être footballeurs professionnels.
Nous avons toujours reproché à nos joueurs de manquer de patriotisme. Maintenant qu’il y en a un qui peut faire preuve de sagesse, tout ce qu’il trouve à faire c’est de frimer en prenant des photos sur navettes.
Un joueur de son statut aurait pu aider à refaire le stade de coleah. Il aurait pu ouvrir une académie sportive, il aurait pu financer la construction d’école, de centre de santé, il aurait pu, il aurait pu, il aurait pu faire comme les autres.
Pour que ses coéquipiers du Sily, évoluant en Europe suivent ses traces en faisant comme lui. Investir pour le pays, et pas claquer leur argent avec les michtonneuses de la capitale.
Le patriotisme commence par ça. Mouiller le maillot c’est aussi ça. Être un leader, un capitaine c’est montrer la voie.