Dans une tribune au vitriol, Sékou Koundounou, le chargé aux stratégies et à la planification du FNDC, a répondu à sa manière aux accusations portées à son encontre par la justice guinéenne, qui lui ont valu l’émission à son encontre d’un mandat d’arrêt international.
Depuis la France où il participe aux universités d’été des mouvements  sociaux et de solidarité à Nantes, il a rédigé une tribune intitulée:  » la justice ne doit pas être un instrument de la dictature », dans laquelle il fait son procès des juridictions guinéennes et de ceux qui la dirigent.
« Au sein du Tribunal de Première Instance de Dixinn, il existe un duo malfaisant qui a juré de mettre la justice au service de la dictature. Aucun acte posé par ces deux magistrats ne doit étonner » assène-t-il d’entrée.
D’après le militant du mouvement FNDC, en dépit de la gravité des faits qui lui sont reprochés, il estime qu’il aurait comparu avec courage et dignité devant la justice pour affronter ces accusateurs et démontrer la légèreté de ce dossier. Mais comment faire confiance, s’interroge t-il…
 » La justice doit être rassurante quant à son indépendance, son impartialité et sa neutralité. Mais une justice aux ordres n’est pas faite pour rendre des décisions de justice mais pour rendre service au pouvoir, pour réduire les citoyens au silence. Oumar Sylla dit Foniké Menguè, Abdoulaye Bah, Étienne Soropogui et autres en savent quelque chose » tacle Sékou Koundouno.
Et de conclure:  » je reste serein, imperturbable et je continuerai à exercer mes droits en tant que citoyen notamment celui de lutter contre le troisième mandat illégal du dictateur Alpha Condé, de dénoncer et combattre sous toutes ses formes la mauvaise gouvernance, la violation des droits de l’homme et l’assassinat de la démocratie. Le chien aboie, la caravane passe », réaffirme l’ancien leader du balai citoyen, désormais en exil en France.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI 
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