Vendredi 23 juillet 2021, s’est déroulé au siège de L’UJOCCI ( Union des Journalistes Culturels de Côte d’ivoire) à Abidjan, la dédicace du livret de 25 pages de la journaliste et ancienne prof de Français du lycée Saint Georges. Philipe KLA, président de L’UJOCCI a situé le contexte de la première édition de la rencontre entre des écrivains membres de l’union et les lecteurs.
Corine Hazoumé a répondu aux questions dans un échange direct avec les personnes présentes ( lecteurs et journalistes). Occasion d’éclaircir l’incessante question  des raisons de son arrestation, le 17 janvier 2019.  Elle a situé le mandat d’amener au 21 novembre 2018.  Une tentative d’arrestation qui précédait les invectives relayées comme justificatifs  par les médias. Invectives qui se situaient plutôt en décembre 2018 donc qui étaient postérieures au mandat d’amener.
Notre consœur justifie ces invectives par le siège et le blocus de son domicile par la brigade de la gendarmerie du 23 novembre 2018 à son retour du Nigéria, jusqu’au  17 janvier 2019. Elle argue qu’elle ne sait toujours pas pourquoi  on voulait  l’arrêter le 21 novembre 2018, étant donné qu’elle ne s’était rendue coupable d’aucun délit. Elle prétend n’avoir eu aucune réponse auprès de la brigade de la gendarmerie de Cocody, qui dit exécuter les ordres.
Une mise au point que l’ex-enseignante du lycée  Saint Georges de Guinée a tenu à apporter. En effet, cette précision fut omise par les médias dans leurs informations alors que Corine avait posté le mandat d’amener de la police qui ne portait aucun objet et aucun plaignant, ce même 21 novembre 2018, sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, il n’existait jusqu’ à mi-décembre 2018, aucune invective et aucun outrage qui lui avaient été signifiés en 10 ans de présence sur les médias sociaux.
L’auteure a  précisé que ces invectives sont la suite logique d’attaques, d’ insultes  et finalement de blocus de son domicile par ces mêmes plaignants qui se sont faits passer pour des victimes à la fin, une fois que, traqués par les forces de l’ordre, elle leur a donné la réplique publiquement .  » Ils m’ont attaquée comme je ne répondais pas, ils ont décidé de monter d’un cran, en  m’emprisonnant et là, je suis sortie sur les réseaux sociaux pour me battre. Je n’allais pas m’offrir en sacrifice comme un mouton de Panurge », explique-t-elle.
A ceux qui la traitent de folle, elle tient à leur dire  que s’ils sont repus de ses largesses  et qu’ils veulent la discréditer, qu’ils commencent par sortir sa comptabilité qui reflètera plus ce qu’elle a pu leur apporter ainsi qu’à la Côte d’Ivoire. Notamment des investissements massifs pendant 22 ans dans tous les domaines d’activités: art, artisanat, culture, éducation, formation, agroalimentaire, lettres, commerce…et elle  leur demande de ne pas oublier aussi les fonds colossaux pour leurs projets d’autonomisation et d’indépendance sans compter les prises en charges totales de milliers de démunis puisqu’ils en sont les plus grands bénéficiaires.
A ne pas occulter non plus, les services inquantifiables de jour comme de nuit pour leur élévation dans la société. Toutes ces actions pourront mieux décrire sa personnalité selon elle. Quant à l’objectif de la sortie du livret UNIVERS CARCÉRAL, elle dit militer pour de meilleures conditions de détention dans les prisons, pour un désengorgement des prisons surpeuplées, également pour la prise en compte du cas des enfants et des mineurs incarcérés avec les adultes.
A la fin de ces échanges qui ont duré une heure, elle a procédé à la dédicace de l’ouvrage qui revêt un grand intérêt auprès du public ivoirien , africain et occidental.
Idrissa KEITA pour GCO
Correspondant particulier de GCO pour le Mali
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