Pourquoi est-ce important ?

Avec moins de 70 mm de précipitations annuelles moyennes dans la ville – contre 816 en Belgique – et des températures atteignant les 50°C en été, Dubaï fait partie des villes les plus arides du monde. Sa population suffoque. Adepte des avancées scientifiques, la ville s’est tournée vers les nouvelles technologies pour trouver une solution.

Située au Moyen-Orient, au cœur des Émirats arabes unis, la ville de Dubaï est sujette à des températures extrêmes. Les autorités locales ont décidé de faire appel aux technologies et plus particulièrement aux drones pour soulager leur population, mais aussi et surtout, pour pallier la pénurie d’eau qui s’aggrave dans la région. Dans le cadre d’un projet de plusieurs millions de dollars, le Centre national de météorologie a développé des drones spéciaux, destinés à « choquer » les nuages.

Les appareils ont été mis au point pour libérer des impulsions électriques dans les nuages en vue de provoquer des impulsions électriques. Une méthode qui est loin d’être nouvelle. Connue sous le nom d’ensemencement des nuages, cette méthode consiste à inciter les nuages à s’agglutiner entre eux, grâce à diverses substances, pour qu’ils produisent des précipitations. Ici, les substances chimiques ont été remplacées par des impulsions électriques, moins polluantes.

Les résultats observés à Dubaï et par la suite dans le reste du pays sont plus que probants, comme le montrent les images partagées par le Centre national de météorologie. Le procédé a tellement bien fonctionné que la situation a rapidement dégénéré. La ville, mais aussi Charjah ou Ajman se sont en effet retrouvées littéralement noyées sous la pluie. Des inondations ont été observées à plusieurs endroits.

Si l’ensemencement des nuages est une pratique utilisée depuis longtemps par les scientifiques, cela ne veut pas dire qu’ils en maitrisent toutes les subtilités. La preuve en est avec les inondations causées par la fausse pluie à Dubaï.

« Le problème avec l’atmosphère, c’est qu’on ne peut jamais faire une expérience contrôlée », avait déjà déclaré Paul Connolly, chercheur au département des sciences de la terre et de l’environnement de l’Université de Manchester, à Wired, en janvier dernier.

Les pluies ont gagné les Emirats arabes unis pendant plusieurs jours, aussi bien à Al-Ain que dans les régions montagneuses orientales. L’action précise des drones sur la formation de nuages est encore à l’étude. Ils sont des facilitateurs de précipitations, mais le Centre national de météorologie doit encore déterminer à quel point.

SOURCE : https://fr.businessam.be/

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