Longtemps méconnu de la majeure partie de la population, le conseil congolais des chargeurs reste et demeure une interface avisée entre les chargeurs et les opérateurs tous modes de transports confondus. La nouvelle direction générale travaille, depuis lors à le faire découvrir à tout le monde et à œuvrer fondamentalement dans l’amélioration du panier de la ménagère.

Le « conseil des chargeurs » est à appréhender comme une organisation professionnelle regroupant les importateurs et exportateurs, c’est-à-dire, les utilisateurs des services des transports internationaux. Son objectif est de permettre aux chargeurs de constituer un pouvoir de négociation aux fins d’obtenir à moindre coût les services de transports suffisants et efficaces.

Sur cette base, le conseil congolais des chargeurs se fixe pour objet, la promotion de la politique nationale en matière de transport des marchandises et de garantir la maîtrise de l’évolution des différents coûts inhérents aux activités professionnels des transports.

Arrivée à la direction générale de cette structure publique, sous tutelle du ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Dominique Candide Fabrice KOUMOU BOULAS déploie un management à la hauteur des enjeux et défis actuels. « Le Conseil Congolais des Chargeurs poursuit son élan d’innovations dans l’exécution de différents projets qui vont contribués à l’amélioration des activités des chargeurs et opérateurs de la chaine des transports. » Peut-il soutenir avant d’ajouter «Ces innovations partent de la version améliorée de la souscription du Bordereau Electronique de Suivi de la Cargaison (BESC) à ceux en cours d’exécution comme la mise en place de l’observatoire des transports, la réactualisation de l’étude sur le cout de passage portuaire et de corridors de transit. »

Tenant compte du contexte et du pouvoir d’achat des consommateurs finaux, qu’est la population, l’actuel manager du conseil congolais des chargeurs déroule une stratégie permettant d’assurer un approvisionnement en produit, marchandises et denrées. De-même qu’il étudie tous les problèmes pratiques et juridiques liés aux installations, opérations et magasins de stockage des ports de transit ainsi que les problèmes liés au post acheminement en vue d’y apporter les solutions adéquates.

Dans cette perspective, s’adressant aux importateurs et exportateurs,  Dominique Candide Fabrice KOUMOU BOULAS, directeur général du Conseil congolais des chargeurs précise : « Dans son élan de mise en place d’infrastructures d’appui aux activités des chargeurs et aussi de diversification de ses recettes, la plateforme logistique de Dolisie du CCC demeure à votre disposition pour d’éventuels entreposages à moindre cout ainsi que celui du dédouanement au regard de l’entrée en vigueur depuis 2016 du Protocole d’Accord relatif à la mise en place d’un Connaissement Direct(BLD) permettant la circulation des marchandises conteneurisées par le Chemin de Fer Congo-Océan. »

KOUMOU BOULAS affiche son engagement de faire émerger un conseil congolais des chargeurs  qui doit produire des résultats satisfaisants, en faisant que l’action des chargeurs permette de juguler la hausse de taux de fret en imposant une ligne de conduite aux conférences maritimes. Une influence devrait être exercée sur les taux du fret avec une incidence positive  sur les marchés d’écoulement des marchandises. « De ce fait, les marchandises destinées à l’hinterland bénéficient d’un système de transit simplifié au port de Pointe-Noire. » Peut renchérir le directeur général du conseil congolais des chargeurs.

Afin de contribuer à la promotion des acteurs du commerce international, le Conseil Congolais des Chargeurs joue le rôle d’interface et d’interlocuteur privilégié entre les pouvoirs publics, les organismes publics, et structures privées.

En somme, le Conseil congolais de chargeurs accomplit,  de manière satisfaisante, les missions qui lui ont été confiées par l’Etat, au regard des conditions particulières qui prévalaient au moment de sa création. Toutefois, l’évolution de l’environnement international commande que le conseil procède  à un réaménagement de ses missions.

Un Conseil de chargeurs en adéquation avec les exigences du millénaire

Le  21ème siècle est le celui de l’uniformisation et de la rapidité. Un millénaire qui impose aux secteurs d’activités créant de la richesse des réformes en profondeur. Et le conseil congolais des chargeurs ne peut déroger à la règle.

Saisissant la mesure de cette exigence contemporaine l’actuel directeur général entend manager la structure de façon efficiente. Pour lui, sans aucun doute, le conseil congolais des chargeurs, dont la mission principale est de répertorier toutes attentes des chargeurs, depuis l’amont et l’aval de la chaîne d’approvisionnement en vue de contribuer à la réduction du prix du panier de la ménagère, apparait désormais comme un des maillons clefs du développement économique du Congo.

Dans cette perspective, tout se conjugue au présent et au futur, dans l’optique de mettre le conseil congolais des chargeurs au diapason d’autres conseils du monde. Ainsi Dominique Candide Fabrice KOUMOU BOULAS, en sa qualité de directeur général affirme ne ménager aucun effort dans le développement d’activités d’assistance et de facilitation au niveau de toute la chaîne de transport.  Son management intègre trois éléments qui lui paraissent essentiels dans le contexte actuel. Il s’agit, d’abord, de l’assistance directe aux chargeurs, une activité multiforme rendue nécessaire par le nombre important de petits et moyens chargeurs qui souffrent d’une méconnaissance des documents, procédures des systèmes de tarification du commerce et du transport international. Ensuite, il y a lieu de mettre en oeuvre une politique de communication appropriée. Enfin, il est indispensable d’assurer le développement d’activités nouvelles et de services participant du recentrage des missions du Conseil congolais des chargeurs et se traduisant par des investissements, notamment en infrastructures et équipements d’appui aux opérations des chargeurs.

Dans l’optique d’assurer son attractivité et sa compétitivité le conseil congolais des chargeurs s’arrime, progressivement, à la modernité. Sa feuille de route pour qu’il en soit ainsi se déroule, dans un contexte mondial tout particulier, à travers l’aménagement des magasins à Nkayi, la construction de l’entrepôt de Dolisie,  l’acquisition des engins de manutention et de levage, la mise en place du Guichet Unique des Opérations Transfrontalières. A cela s’ajoute la mise en service d’un système électronique de suivi des cargaisons (BESC) à l’import et le Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC) à l’export, la mise en place d’un mécanisme de connaissement direct (BLD), sans oublier la réalisation de l’étude comparative des coûts de passage portuaire et corridors de transit du Port Autonome de Pointe-Noire et  celle portant sur le retour du trafic du bois du Nord Congo par le port autonome de Pointe-Noire.

Dans cette marche vers le conseil congolais des chargeurs du 21ème siècle, son directeur général KOUMOU BOULAS met un point d’orgue sur la formation ; une manière de mettre à jour les compétences. Il sied de retenir qu’à ce jour, le conseil congolais de chargeurs a organisé des formations sur plusieurs thématiques, entre autres  la formation des formateurs, le Transit et Commerce International, les Techniques de Négociation des Taux de Fret, la vulgarisation de la Convention sur le transport des marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer dite << Règles de Rotterdam>>, sur  INCOTERMS 2010, ainsi que la facilitation du trafic maritime international.

En attendant la construction d’une gare routière à Brazzaville, d’un port sec à Ouesso et l’encadrement du trafic multimodal sur le corridor Okoyo-Libreville par délivrance du Bordereau de Suivi des cargaisons (BSC), le conseil congolais de chargeurs s’est doté d’un nouveau siège à la dimension de ses ambitions et défis. C’est un bâtiment R+9, dans sa réception est prévue à la fin de ce mois de juillet, avant son inauguration, qui ne saurait tarder.

Il faut déduire

Fort de sa position géographique privilégiée, frontière commune avec la République démocratique du Congo, l’Angola, le Gabon, le Cameroun, et la Centrafrique ; et de sa façade maritime, le Congo dispose d’un potentiel naturel important en matière de transport qui s’appuie sur les quatre modes de transport à savoir : maritime, terrestre, aérien et fluvial. S’appuyant sur cette position géographique, le conseil congolais des chargeurs ne lésine pas sur les moyens pour faire de chaque jour un challenge, avec pour spécificité de développer des initiatives en vue de mieux répondre aux besoins de la population, des chargeurs et des usagers de la chaîne des transports.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO
Correspondant particulier de GCO au Congo
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