Le président de l’UFDG s’est fait entendre suite au mandat d’amener émis par le procureur près du tribunal de première instance de Dixinn contre plusieurs membres du bureau politique national de son parti.
Sans détour, Cellou Dalein Diallo accuse Alpha Condé d’être aux manettes dans l’unique but de décapiter son parti, après l’avoir séquestré pour faire passer son troisième mandat : « Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’état électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG. Après m’avoir séquestré à mon domicile, fait occuper par l’Armée mes bureaux et le siège de mon Parti, et fait tuer par balles 48 personnes, le tyran a décidé de décapiter mon parti en se livrant à l’arrestation de ses dirigeants», a-t-il dénoncé.
Et renchérir sur l’arrestation programmée des membres de son parti : «Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah ainsi qu’Etienne Soropogui et Sékou Koundouno sont aujourd’hui dans le collimateur d’Alpha Condé, qui a déjà actionné sa justice à cet effet. Et le motif est vite trouvé: ils sont accusés par le procureur de proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public, alors que les 48 morts des violences post-électorales et les 99 morts du FNDC, n’ont encore suscité aucune réaction de la part de notre procureur. Quelle honte ! », a-t-il regretté.
Ce mandat est mis en exécution alors qu’aucune enquête n’a été entreprise pour élucider la mort d’une quarantaine de manifestants pendant la crise post électorale.
Pivi BILIVOGUI pour GCO
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