L’objectif de cette rencontre est d’aider les jeunes afin de trouver les filières de formation où ils vont avoir des compétences qui, sont en lien dans les besoins des entreprises. A cette occasion le Directeur Général de l’AGUIPE M. Sekouba Mara, a fait savoir que le projet BOCEJ a trois composantes. Une unité de gestion dont l’encrage est le Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes (MJEJ).
Selon lui, pour leur part, ils coordonnent la composante 2 qui, est l’éducation à l’Emploi. « Il est prévu qu’à chaque fois, quand on a besoin dans des entreprises ou dans des centres de formation des jeunes, on a des jeunes préparés à l’interne et prêt à aller pour ces formations afin de faciliter leur insertion et renforcer leur capacité. Il faut faire un tirage simplement parce que la demande est plus que l’offre et pour crédibiliser les gens qui doivent bénéficier de ces stages et de ces formations, il faut mettre tout le monde en chance égale. C’est pourquoi il est exigé en matière de procédure que ceci soit supervisé par un huissier de justice et une représentation de la société civile, et la LONAGUI », explique-t-il.
Poursuivant M. Mara a indiqué que pour ce tirage, il y aura pratiquement près de 300 voir 600 personnes qui vont être tirés parce que, le principe est que si une entreprise demande 3 compétences, qu’on tire aujourd’hui 9 personnes pour donner la chance à l’entreprise de procéder à l’interne d’autres évaluations pour retenir les 3 qui peuvent lui sembler à sa manière ou à ses critères demandés.
De son côté, le gestionnaire du projet BOCEJ M. Thierno Iliassa Baldé, garant de l’exécution du projet dans toute sa globalité et dans ces différentes composantes, a soutenu que cette première composante s’ adresse au problème d’une adéquation entre les besoins de formation et ce que font les centres de formations.
« Cela est géré par le fonds compétitif. Et l’objet de notre rencontre aujourd’hui, c’est aider les jeunes afin de trouver les filières de formation où ils vont avoir des compétences qui sont en lien dans les besoins des entreprises. Et dans ce cadre avec l’AGUIPE, nous travaillons de paire. L’AGUIPE, a la tutelle de cette composante et pour bien mener l’activité on a besoin de crédibiliser tout le processus et surtout de faire en sorte que les jeunes aient confiance à tout ce que fait le gouvernement à travers ce projet », conclu-t-il.
Oumar Kéïta pour GCO
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