Depuis deux mois environs, la grève des enseignants déclenchée sur toute l’étendue du territoire national, par Aboubacar Soumah et ses compagnons de lutte du SLECG, piétine et prend des allures de crise inquiétante dans le système éducatif guinéen du pays.
Interpellé ce lundi, 03 décembre 2018, par justinmorel.info, sur cette grève du SLECG qui ralentit les activités éducatives, le proviseur du lycée 2 octobre de Kaloum, Mamadou Diallo, a déclaré sur un ton ferme que « cette grève n’aboutira pas! ».
« Il faudrait préciser que l’Etat a tenu parole l’année dernière lorsqu’il a augmenté les 40% sur le salaire tous les enseignants et même de tous les fonctionnaires des autres secteurs . Mais, je pense que c’est une exagération que ce même SLECG réclame encore huit millions de salaire de base pour ces mêmes enseignants. C’est pourquoi, je m’inscris en faux, en déclarant ouvertement que cette grève n’ira nulle part. C’est une manière pour ces syndicalistes d’obstruer notre éducation. Et cela ne marchera pas! », a indiqué notre interlocuteur.
M. Diallo est vraiment catégorique: « c’est une manière de vous dire que cette soi-disant grève des enseignants, n’a même pas été suivie dans mon établissement, les professeurs viennent chaque jour, mais, c’est au niveau des élèves qu’il y a réticence et cela est dû à la peur des parents… ».
Enfin, notons que les élèves des différentes écoles de la commune de Kaloum étaient fortement mobilisés ce lundi, 03 décembre 2018, dans les rues pour réclamer leurs enseignants titulaires.
Léon KOLIE pour GCO
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