Fin, ce jeudi 21 février 2018, à Brazzaville, en République du Congo sur le 1er Comité Mixte Paritaire, qui s’est proposé, entre autres taches,  de faire le point de la mise en œuvre et le suivi du Mémorandum d’entente sur l’interconnexion en fibre optique conclu en 2014 entre le CAB 3 pour le Congo et le CAB 4 pour le Gabon et bien d’autres documents pouvant régir l’exploitation et la commercialisation de cette autoroute de l’information et de la communication qui relie actuellement ces deux Etats de la CEMAC.

Deux jours durant les administrateurs, techniciens, régulateurs, juristes, spécialistes des fonctions fiduciaires et exploitants ont planché sur l’examen du cadre juridique et la fixation des bases de la coopération en fibre optique entre le Congo et le Gabon. Cette coopération, actuellement, a permis que les infrastructures interconnectées des deux pays contribuent à l’intégration régionale ainsi qu’au développement de l’économie numérique dans notre région et dans nos pays respectifs.

En sessions plénières, ainsi qu’en réunions de travail organisées en deux groupes, le groupe administratif, réglementaire et juridique d’une part et le groupe technique d’autre part, la tâche des participants à consister de définir le cadre du fonctionnement de cette interconnexion en fibre optique, question d’en faire non seulement l’exemple de ce que le CAB doit être, doit créer, doit contribuer à construire au niveau régional, dans tous les autres pays mais également de concrétiser et de matérialiser la vision des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC, de réduire la fracture numérique, exprimée en 2007.

Aussi, dans le rapport synthèse des travaux de ce 1er comité mixte paritaire, lu par Fernande AKANDOS, inspecteur général des services au ministère de l’économie numérique du Gabon, pouvait-on retenir que ces assises auront débouché sur la définition des conditions procédurales favorables à mise en œuvre efficace du droit d’exploitation.

A la vérité il s’est agi pour ces intelligences de mettre sur pied les solutions d’interopérabilités durables des deux réseaux à très haut débit. Et les coordonnateurs généraux des deux projets CAB, à savoir CAB 3 Congo et CAB 4 Gabon, Yvon Didier Miehakanda (Congo) et Miche Audrey Abaga Abessolo (Gabon) ont trouvé les mots pour saluer et féliciter la moisson de cette réunion de Kintélé.

Ces sachants et autres personnes ressources réunis à Brazzaville en République du Congo ont fait œuvre utile, en finalisant les textes administratifs, règlementaires et juridiques pouvant régir l’exploitation et la commercialisation des réseaux en fibre optique interconnectée entre le Congo et le Gabon. Dans cette perspective, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, clôturant les travaux de ce comité mixte paritaire a apprécié les conclusions en ces termes : « je vous félicite …et vous remercie du devoir que vous venez de vous acquitter, d’avoir tiré ces conclusions qui pourront éclairer nos deux Etats sur les conditions d’exploitations et de commercialisations de cette infrastructures de très haut débit au regard des conventions et le normes applicatives.

En attendant l’inauguration officielle de ce réseau en fibre optique d’interconnexion du Congo au Gabon, prévue avant fin mars 2018, on peut dire, somme toute, que le pas décisif qui vient d’être franchi rend possible l’extension géographique du réseau de fibre optique, la réduction du coût des services de communication dans le cadre de l’intégration régionale, et partant ouvre une perspective au développement économique et à l’inclusion numérique.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO

Correspondant particulier de GCO au Congo

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