C’est sur une note de satisfaction que la mission des experts de la CEDEAO conduite par Dr. Abdel-Fatau Musah, commissaire des Affaires Politiques, soutenu par le médiateur Thomas Boni Yayi a bouclé sa mission à Conakry du 17 au 21 octobre 2022 par la signature d’un accord sur un chronogramme consolidé de la Transition étalé sur 24 mois couvrant dix (10) étapes.
Seul point d’interrogation non élucidé par cet accord et non des moindres, la date du démarrage effectif de ce chronogramme. Sera-t-elle rétroactive ? Non affirme clairement les autorités guinéennes qui avancent la date du 1er janvier 2023 pour son entrée en vigueur.
Dans la foulée, la CEDEAO se fend d’un communiqué pour nuancer « la conclusion du rapport de la mission des experts devra être présentée devant la conférence des chefs d’État pour son approbation et pour décidé de la date du commencement de sa mise en œuvre » précise l’instance sous-régionale.
Le dernier round va donc se jouer autour de la date de démarrage du chronogramme de la transition. Si le Colonel Mamadi Doumbouya a accepté de souscrire à un chronogramme de 24 mois comme recommandé par la CEDEAO, rien n’indique qu’il va ceder en faveur d’une date rétroactive pour l’amorçage de la transition pour évacuer les 10 points du chronogramme. Tout porte à croire que nous nous acheminons vers une issue à la malienne.
Source : Mamadou Aliou Diallo pour Financial Afrik