Comme il fallait s’y attendre la mission de la CAF, qui vient de séjourner en Guinée aura donc permis aux autorités de la place d’être fixées sur la candidature de notre pays à l’organisation de la CAN en 2025. Si pour l’instant, la Guinée est toujours le pays hôte de l’édition 2025, il n’en demeure pas moins vrai, qu’il faudra batailler dur pour tenir le délai prescrit par le cahier de charges de la CAF.
En dépit de l’optimisme, et de la ferme volonté affichés par les autorités de la place, au regard du retard enregistré dans les préparatifs de la fête biennale du football continental, il ne faudra surtout pas perdre de vue, que la CAF veillera scrupuleusement au grain, pour ce qui concerne le suivi du chronogramme des préparatifs.
A l’issue donc des entretiens avec le ministre des sports et le chef de la transition, le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, qui se trouve à la tête de la délégation de la CAF, a pris la parole devant la presse. Pour délivrer un message plutôt rassurant aux Guinéens. «Nous allons voir comment trouver des solutions pour aider la Guinée. Nous ne sommes pas venus pour retirer l’organisation à la Guinée», a ainsi assuré le dirigeant, avant de nuancer tout de même ses propos. «Nous sommes venus pour voir si la Guinée a des propositions pour convaincre la CAF de lui faire toujours confiance pour l’organisation de cette CAN 2025.»
De ce qui précède, il revient désormais à la Guinée de mettre les bouchées doubles pour résorber le retard enregistré depuis l’attribution de l’édition 2023 le 20 septembre 2014. Une attribution, qui a subi un glissement sur 2025. Les jours, semaines et mois à venir la pression va être de plus en plus forte, puisqu’il faut le souligner, toutes les infrastructures dédiées à l’organisation de la CAN sont à livrer à la CAF à l’échéance N-1, c’est-à-dire pour ce qui nous concerne, c’est en 2024 que toutes les chantiers devront être achevés.
Dans le même ordre d’idées, à une fréquence de six ou huit mois, des missions d’évaluation de l’avancement des travaux seront dépêchées en Guinée. Ne voulant pas être prise au dépourvu, un an avant le déroulement de la compétition, l’instance dirigeante du football continental prendra une décision, définitive sur la candidature du pays hôte. Et comme dirait l’autre, « il s’agit désormais de retrousser les manches et se mettre au travail »
Thierno Saidou DIAKITE pour GCO
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