C’est une arme particulièrement puissante et manœuvrable puisque leur cible et leur trajectoire peuvent être modifiées en vol. Leur emploi est une première mondiale pour un armement hypersonique, selon des experts. Quant aux États-Unis, ils tentent de combler leur retard.
Mais l’US Air force a annoncé tout récemment un test réussi de missile hypersonique. Le tir du missile de croisière hypersonique avancé (ARRW) a eu lieu le 14 mai depuis la côte sud de la Californie. La fusée a atteint la vitesse de 5 fois celle du son.
En 2016, la DARPA ne prévoyait pas la mise en service de telles armes avant 2030-2040.
Le Pentagone met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur la Russie, après avoir englouti des trillions de dollars dans des programmes inefficaces comme le F-35. Que les Yankee vendent quand même à leurs vassaux.
La Russie, avec un budget militaire dix fois moindre (65 milliards de $), a damé le pion aux Etats-Unis.
Sans cette fenêtre de supériorité –forcément temporaire, l’Ukraine serait déjà une base de l’OTAN hérissée de missiles et Moscou aurait le revolver occidental sur la tempe.
Les forces armées russes disposent déjà du système d’avions hypersoniques Kinjal et de l’unité de glissement hypersonique Avangard, porteur de missiles stratégiques.
Le 1er mai dernier, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov s’était expliqué sur la nécessité pour la Russie de rétablir un équilibre stratégique :
« Nous avons été contraints de développer des armes hypersoniques, car nous savions très bien que le système de défense antimissile américain serait dirigé non pas contre la Corée et l’Iran, mais contre la Fédération de Russie et par la suite la Chine. »
Source : @kompromatmedia