AFROBASKET 2021 : LA GUINÉE FAIT TOMBER LE RWANDA À LA MAISON

Revenue de très loin depuis sa qualification à l’AfroBasket 2021, la Guinée qui a écrit l’histoire, il y a trois jours en faisant chuter l’Égypte, quintuple champion d’Afrique, en phase de poules, vient là de faire son entrée dans le Top 8 continental, en battant le pays hôte devant son public et en présence du président rwandais Paul Kagame, excusez du peu.

Avec un jeu collectif bien huilé à l’image de quatre joueurs terminant le match à deux chiffres et une discipline tactique apparente, le Syli national n’a jamais été loin au score en première période, restant au contact des Rwandais dans le premier quart-temps avant de prendre la commande juste avant la pause (31-30).

En seconde période, le Rwanda, sous l’impulsion de Kenny Gasana (28 points) retrouve sa vivacité devant son public, creusant ainsi l’écart à la fin du troisième quart-temps avec un matelas confortable de dix points sur un run de 24-13.

Les hommes du coach Cheikh Sarr pensaient alors avoir fait le plus dur, mais c’était sans compter sur le mental d’acier du Syli national, portés par Cédric Mansaré (16 points), Cheikh Sekou Condé (15 points), Mohamed Queta (13 points) et Abdoulaye Sy (12 points). Dos au mur et alors qu’ils se dirigeaient vers une élimination en terre rwandaise, les Guinéens se réveillent dans le money-time au bon moment, passant devant au score grâce à un run de 28-14, effaçant ainsi un déficit de dix points pour s’imposer dans un silence de cathédrale.

Le Rwanda est au tapis devant son public. Les Guinéens peuvent jubiler, se féliciter mutuellement après avoir réalisé l’histoire, en atteignant les quarts de finale de l’AfroBasket pour la première fois. Quelle histoire ! Quel parcours ! Quelle équipe ! Quelle force de caractère !

La Guinée croisera la Côte d’Ivoire le mercredi 1er septembre à la Kigali Arena, pour une place en demi-finale. Après avoir longuement pronostiqué une défaite guinéenne en vain, notre rédaction ne peut qu’applaudir des deux mains cette énorme réalisation du Syli national, qui force à la fois le respect et l’admiration.

En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire ce soir.

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