Le député Brice Dimitri Bayendissa a marqué d’un trait particulier ce weekend, en allant à la rencontre des imams des 45 mosquées de Pointe-Noire. Une manière, pour lui de promouvoir les échanges interculturels et de solliciter leurs intentions de prière en faveur de l’encrage de la paix au Congo.

La rencontre, riche de sens et de symboles a eu pour cadre la grande mosquée de Pointe-Noire, située au cœur du grande marché de la capitale économique.  En faisant ce déplacement en sa qualité de député national et d’homme enrichi des enseignements de Dieu, Brice Dimitri Bayendissa ; déplacement qu’il  a qualifié de convivial, fraternel et de courtois,  le député du Parti Congolais du Travail (PCT) à l’assemblée nationale a tenu à honoré les imams de la ville océane et de mettre en relief la laïcité de l’Etat congolais.

A travers cette rencontre avec tous les imams de la capitale économique, l’élu de Tié Tié II, a tenu à valoriser l’une des questions chères au parement congolais, à savoir l’échange interculturel. De ce point, la démarche de Brice Dimitri Bayendissa  visait à déconstruire les préjugés,  ainsi de lutter contre les discriminations et de développer une cohésion sociale. Aussi,  dans son mot de circonstance, Brice Dimitri Bayendissa est-il revenu sur le raffermissement de la paix et du vivre-ensemble. D’où l’impérieuse nécessité  du dialogue réciproque entre musulmans et non-musulmans à travers la valorisation d’une appartenance citoyenne commune.

« Ce défi est exigeant », pouvait poursuivre le député Bayendissa. Pour le relever, il faut capitaliser les vertus du dialogue interculturel et inter-religieux, du dialogue entre les générations et entre les différents acteurs, qui composent la société congolaise, de façon à œuvrer pour une coexistence constructive entre les personnes et les peuples, non pas malgré les différences, mais bien grâce à elles, dans le but de contribuer à édifier une « civilisation de l’amour » faisant grandir entre les hommes et les peuples la fraternité et la paix.

Les imams,  par la voix de leur président local, tout en souhaitant la bienvenue à leur hôte, ont apprécié l’initiative de Brice Dimitri Bayendissa de les visiter. Satisfait les mots jugés chaleureux qu’il a prononcé à leur endroit, le président des imams de Pointe-Noire a imploré « Allah » de déverser une pluie de bénédictions sur le député Bayendissa ; de toujours lui donner force et altruisme pour continuer  d’agir par amour et promouvoir le vivre-ensemble.

En réponse à la sollicitude de Brice Dimitri Bayendissa, les imams ont promis et pris l’engagement de demeurer en prière, afin que le Congo, qu’est pour certains leur patrie et pour d’autres le pays hospitalier, demeure en paix et en unité, malgré les divergences de religions.

Il serait donc approprié de promouvoir la mise en œuvre de rencontres citoyennes, inscrites dans des espaces alternatifs, où musulmans et non-musulmans puissent, en toute équité, exprimer leurs attentes respectives vis-à-vis d’un meilleur « vivre-ensemble ».

Au demeurant,  Brice Dimitri Bayendissa, qui a promis pérenniser de telles initiatives, à travers cette communion avec les musulmans, a véhiculé une symbolique. Il s’est agi d’intérioriser l’idée selon laquelle la religion assure une continuité de son identité pour maintenir une cohérence de soi suffisamment stable, afin de plus se perdre soi-même Dans ce cas, la quête d’unité à travers l’attitude religieuse, les formes d’expressions et le vécu religieux agissent comme un fil conducteur pour une ville de Pointe-Noire, et partant, pour une Nation plus stable.