Le projet de Déclaration de Kinshasa appelle à doubler le nombre
d’organisations de femmes pouvant accéder aux fonds provenant de
programmes nationaux de relance économique et des financements
externes.
PARIS, France, 2 juillet 2021/ — Le projet de Déclaration de
Kinshasa, lancé aujourd’hui au Forum Génération Égalité, propose
des actions concrètes aux pays membres de l’Union Africaine afin
d’avancer vers l’égalité des sexes en Afrique d’ici 2030 ; Le projet
de  Déclaration de Kinshasa appelle à doubler le nombre
d’organisations de femmes pouvant accéder aux fonds provenant de
programmes nationaux de relance économique et des financements
externes._

Une délégation de femmes Africaines menée par Son Excellence Madame
Gisèle Ndaya, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République
Démocratique du Congo et Madame Julienne Lusenge, experte en genre du
Panel d’Experts chargé d’accompagner son Excellence Monsieur le
Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant sa présidence de
l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 a partagé le projet de
Déclaration de Kinshasa en marge du Forum Génération Égalité

qui se tient à Paris du 30 juin au 2 juillet.

Le projet de Déclaration de Kinshasa, rédigé lors de la Conférence
sur l’égalité des sexes qui s’est tenue à Kinshasa le 10 juin,
est le résultat d’une grande mobilisation de forces vives
panafricaines : la jeunesse, la société civile, les chercheurs, les
gouvernants, les militantes et les organisations internationales. Les
participant(e)s et organisateurs de cette conférence ont voulu
démontrer de manière significative leurs capacités collectives à
permettre aux générations futures de vivre dans un monde plus juste,
où l’égalité des sexes n’est plus un combat mais une réalité.

Le projet de Déclaration de Kinshasa s’appuie sur les textes
existants sur l’égalité des sexes en Afrique et fait des
propositions nouvelles. L’objectif est d’inciter les pays membres de
l’Union Africaine à étendre leurs actions en faveur de l’égalité
des sexes et à mettre en place des systèmes forts pour évaluer les
progrès.

Pour la Ministre du Genre, Famille et Enfant de la RDC, Madame Gisèle
Ndaya, cette déclaration offre des propositions d’axes concrets aux
pays membres de l’Union Africaine. Elle a ajouté que _« l’une des
recommandations phare de la déclaration est de militer pour un système
de quota d’au moins 40% de femmes, y compris 10% des jeunes femmes de
moins de 35 ans dans les organes gouvernementaux nationaux, et dans les
postes électifs et nominatifs, d’ici 2030, afin de faire augmenter le
taux de participation des femmes dans les instances de prise de
décisions au niveau du continent Africain. »_

Julienne Lusenge, membre du Panel d’Experts chargé d’accompagner la
RDC pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année
2021/2022 a dit : _« Ce projet de déclaration apporte une contribution
cruciale à la Stratégie de l’UA pour l’égalité des sexes et
l’autonomisation des femmes en proposant des actions concrètes et des
outils de mesures du succès pour avancer vers l’égalité des sexes
en Afrique d’ici 2030. À travers ce projet de Déclaration, nous
appelons, entre autres mesures, à développer et à renforcer le
curricula sur les droits humains et la culture de la paix dans au moins
50% des écoles primaires et secondaires, notamment en intégrant des
informations adaptées à l’âge des enfants sur les lois, conventions
et plans d’action existantes et en mettant l’accent sur l’égalité des
sexes et la masculinité positive d’ici 2030. »_

Selon la délégation, le projet de Déclaration de Kinshasa sera
partagé avec les parties prenantes de l’Union Africaine, les États
Membres, la société civile, les organisations internationales et les
instances concernées au sein des gouvernements Africains après le
Forum Génération Égalité. L’objectif est de faire adopter cette
Déclaration lors de la prochaine réunion de l’Union Africaine  en
2022.

 APO Group pour GCO