La société AON a récemment remis aux autorités guinéennes les centrales thermiques Kaloum 1, Kaloum 2 et Kipé. C’est le  premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana qui  a présidé cette cérémonie,où il a surtout conseillé l’utilisation rationnelle des centrales thermiques au bénéfice des populations guinéennes. Pour le directeur général de l’EDG, ces installations permettront à L’EDG de redynamiser ses capacités de production d’électricité en Guinée.

Présent à cette cérémonie, Ibrahima Kassory Fofana a interpellé les cadres de Electricité de Guinée pour une gestion franche de ces centrales au service du peuple : « Nous comptons sur vous pour l’utilisation rationnelle de manière à réduire progressivement les subventions du secteur pour l’économie, et de faire en sorte qu’EDG devienne compétitive, et vive de ses moyens, qu’EDG rende des services continus ».

Il a ensuite fait savoir qu’ EDG coûte à la Guinée en termes de subvention : 350 millions de dollars US par an. C’est beaucoup, mais le président tient à relever le défi de l’électricité en Guinée et y consacrer les ressources importantes, qui sont des manques à gagner pour les autres secteurs tout aussi importants.

Selon Bangaly Maty, directeur général d’EDG,  cette politique énergétique redynamisée  permettra d’augmenter la capacité de production pour une meilleure desserte en électricité. Au terme de ces conventions. Il a aussi  souligné l’utilité de ces équipements et installations dans l’enrichissement du patrimoine de l’EDG qui, dans sa politique de réduire la subvention de l’Etat guinéen. Pour terminer, il  a engagé EDG à reprendre le relai de l’exploitation desdites centrales conformément au plan stratégique de l’institution.

Le premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana,  s’est aussi exprimé sur les performances commerciales et financières qui laissent à désirer, pour lesquelles il y a beaucoup d’efforts à fournir. Les déperditions techniques liées à la vétusté des moyens de transport et de distribution et les déperditions commerciales liées à la faiblesse des taux de facturation et d’encaissement, pèsent sur l’avenir. D’où la nécessité de redoubler les efforts.

 

Aly Pires CAMARA pour GCO

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