L’ex-président est visé par le Trésor du Mali. Une affaire de voiture que « Boua » qualifie de donation, qui passe mal pour l’assiette de l’Etat. La facture de six milliards sera-t-elle remboursée ou acceptée par le fondateur du RPM ?
Récemment, le président IBK était à la page, pour avoir eu un cabinet. Une équipe discutée dans son camp politique qui n’appréciait pas le choix de certains collaborateurs. Cette réhabilitation n’était que l’arbre qui cachait la forêt, car le patron des domaines de l’Etat arrivait à la charge. Dionkè Diarra exige le remboursement des voitures remises par les Emirats Arabes Unis.
Grande est la surprise quand on sait qu’elles furent toutes distribuées ? Mieux, nul n’a pipé mot d’un éventuel partage inapproprié des biens appartenant à l’Etat malien. Pourtant la pléthore d’entités dédiées à la question d’enrichissement illicite, pouvait en faire mention.
Ce sera donc l’équipe de ses tombeurs qui réchauffera ce dossier vieux de 4 ans. Pour rappel, le Mali a reçu 80 voitures des Emirats, à l’occasion du fameux sommet Afrique-France, qui s’est tenu du 13 au 14 janvier 2017. Bamako fut la capitale du continent et l’ambassadeur Kolon Sidibé a contribué à cet appui.
Les véhicules sont considérés comme des biens publics détournés selon les griefs contre Boua. Le concerné déclare les avoir reçus en son nom propre. Un litige aux relents politiques qui risque de nuire à l’image de celui qui est effacé de l‘arène publique, loin de tous, dans la discrétion de Sébénikoro.
Cela reste surprenant pour le Mandé Bourama qui n’a pas encore digéré sa fin de mission avant l’heure. Discret depuis son éviction de Koulouba, il ne s’affiche plus en public. L’accusation est considérable et les montants aussi. Son silence ne saura jouer en sa faveur, vu que son image ainsi que celle du RPM sont éclaboussées.
Va-t-il être sevré de ses émoluments d’ancien président du Mali ? Allons-nous voir un IBK face à la Haute Cour de Justice, entité qu’il a créée et qui n’a encore eu de procès à son actif ?
Le temps nous dira car ce pouvoir qu’IBK a servi tant, semble se retourner contre lui. Une triste réalité qui reste bien une ingratitude de l’histoire !
Idrissa KEITA pour GCO
Correspondant particulier de GCO au Mali
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