Le dialogue politique tant souhaité par les partis politiques ivoiriens et la communauté internationale a été amorcé avec la rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié le mercredi 11 novembre dernier. Mais Alassane Ouattara vient d’ajouter un nouvel élément sur la faisabilité de ce dialogue.

Au cours du dernier Conseil Politique du RHDP qui s’est tenu le mardi 17 novembre dernier, le président de la République a laissé croire dans l’opinion qu’il ne discuterait qu’avec le FPI et le PDCI qui sont selon lui, les deux seuls véritables oppositions. Ce qui exclurait si cette pensée du Chef de l’Etat était mise à exécution, tous les autres partis politiques pourtant légalement constitués.

Cette perspective n’est pas de l’avis de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI en ce moment en résidence surveillée à l’école de la gendarmerie. Consulté mardi dernier par la Conseil national des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH-CI) à sa résidence surveillée, le président du FPI, selon des fuites proches de la CNDH-CI, souhaite un dialogue inclusif. Ce qui veut dire avec l’ensemble des partis politiques légalement constitués.

Dans ses échanges avec la délégation de la CNDH-CI, Pascal Affi N’Guessan a aussi fait part de sa volonté d’aller à l’apaisement. Selon les fuites que nous avons récoltées, Affi N’Guessan ne considère pas que l’annonce de la création du Conseil national de transition (CNT) soit un danger pour la Côte d’Ivoire. Selon lui, il n’a jamais été question de fomenter un coup d’état comme l’affirme le porte-parole du gouvernement M. Sidy Touré. Mais le CNT, aurait-il affirmé, était un moyen de pression pour pousser le président Alassane Ouattara à un dialogue inclusif. Rien d’autres.

Source: opera