En voulant être le premier médias à annoncer la mort de certaines personnalités, RFI a dû préparer les textes de décès de celles qu’elle croit être très proches de l’au-delà.
Les textes étant tous prêts, il s’agira simplement (le moment venu) de saisir la date du décès et l’âge de l’intéressé. L’information est balancée à la minute près.
Dans cette perspective, les textes annonçant la mort de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, Ellen Johnson Searlif, Paul Biya et le Roi Pelé sont fin prêts et attendent le dernier soupir des intéressés. Ces derniers sont sélectionnés en fonction de leurs âges avancés et de leurs fébrilités supposées.
C’est compréhensible pour une radio qui sert remorque pour ses homologues Francophones. Sauf qu’une erreur a dû se produire avec les services de saisis de la grande radio. C’est une bourde monumentale qui aurait pu faire des dégâts dans les pays, surtout ceux des chefs d’État en activité.
Imaginez l’annonce de la mort d’un Paul Biya en plein jour dans les agglomérations du Cameroun ! Comme c’est RFI, personne ne réagit ni ne porte plainte. Même pas Paul Biya qui est le seul concerné en activité.
À la place de RFI, une radio locale africaine aurait été objet de plaintes. Elle serait même fermée, pillée, ses journalistes et dirigeants persécutés.
L’erreur n’épargne pas les mieux outillés.
Elle est compréhensible et excusable quand elle est commise par l’autre.
Bonne santé à toutes ces personnalités données pour mortes par une erreur informatique.
Ibrahima Jair KEITA
Conakry, République de Guinée