Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a dressé le bilan du long parcours de son pays de l’indépendance en 1960 à nos jours. Un parcours jonché d’obstacles et marqué par des hauts et des bas à la fois. « Dans la vie des nations, 60 ans représentent un repère cardinal qu’il importe de marquer d’une pierre blanche », a affirmé le Président de la République. Pour lui, la volonté d’honorer cette histoire a été « malheureusement contrariée par la grave crise sanitaire générée par la pandémie de COVID-19 qui, déstabilisant la planète entière, n’a pas épargné le Congo ».
Au cours de son message, le président congolais s’est imposé le devoir de « rendre un hommage mérité et renouvelé aux pères de l’indépendance ainsi qu’à la génération de nos compatriotes qui ont pris le relai des mains du régime colonial afin d’assumer, dans l’honneur et la dignité, le destin collectif du peuple congolais ». Depuis 1960, a-t-il fait remarquer, le Congo indépendant avance, orienté par la boussole de la devise du Congo, à savoir « Unité-Travail-Progrès ».
Au sujet des avancées enregistrées par le Congo, Denis Sassou-N’Guesso a énuméré quelques chiffres marquants dans divers domaines. Dans le domaine socio-économique, par exemple, le Congo totalise aujourd’hui 3.111 kilomètres de voies bitumées, avec des ouvrages de franchissement sur pratiquement l’ensemble de nos grands cours d’eau.
« Le réseau routier bitumé s’est densifié 60 ans après, dans les principales villes et, à la faveur des municipalisations accélérées, dans les chefs-lieux des départements », a indiqué Denis Sassou-N’Guesso. Le président de la République a, ainsi, salué les avancées enregistrées dans la sphère du transport aérien qui dispose actuellement trois plateformes aéroportuaires de classe internationale, 08 aéroports locaux modernes et 12 aérodromes pour le trafic national.
Aussi, un port moderne en eau profonde à Pointe-Noire conforte-t-il la vocation de pays de transit du Congo. Le chef de l’Etat a, également, rappelé que sur le plan international, le Congo a été l’un des tous premiers pays d’Afrique noire subsaharienne à établir, le 26 avril 1964, les relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine. Sur la même lancée, Il a salué la célébration dans quelques mois, par le Peuple français, de l’année 2020 consacrée à l’œuvre du Général de Gaulle qu’il a présenté comme « le grand » rassemblement tenu en 1958 au stade Eboué par l’ancien Président Français Charles de Gaulle, au cours duquel, parlant de l’avenir de la Communauté franco-africaine, il projetait la fin de la colonisation qui a permis, en 1960, à plusieurs pays africains d’accéder à l’indépendance.
Un bilan, somme toute, encourageant pour des résultats réalisés et Denis Sassou-N’Guesso n’a pas caché sa satisfaction. « …au regard de ces résultats, nous ne pouvons que parler de progrès : un progrès qui atteste de ce que nous avons, sans risque de nous tromper, véritablement assumé nos 60 ans de souveraineté. »
Abordant l’aspect relatif, à la covid-19, le chef de l’Etat a salué l’élan de solidarité nationale observé dans le combat contre la pandémie de Covid-19, qui du reste « témoigne, à suffisance, du sens de responsabilité et de dévouement des filles et des fils du Congo devant l’épreuve et les menaces contre la Nation. »
Au moment où le Congo entame la 7e décennie post indépendance, Denis Sassou-N’Guesso demeure confiant tout en croyant aux grands ensembles et à la nécessité d’un développement intégré qui assurera, au pays, son développement dans une Afrique rayonnante et prospère.
Son vœux le plus ardent aux congolais a été celui d’œuvrer à la consolidation de la paix et de l’unité, ainsi qu’à la persévérance dans l’effort et le travail acharné pour surmonter les difficultés actuelles, notamment la crise sanitaire, économique et financière que traverse notre pays, et continuer notre marche vers le développement.
MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO
Correspondant particulier de GCO au Congo
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