La question sur la participation des partis de l’opposition aux prochaines élections présidentielles, a suscité beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion publique.
Pour certains, les partis politiques de l’opposition qui participeront aux élections auront trahi l’idéal du Front national pour la défense de la constitution, et sali la mémoire de tous les manifestants tués dans la lutte contre la modification constitutionnelle.
Et, pour d’autres comme Abdourhamane Sanoh coordinateur national du FNDC qui, reconnaît aux partis politiques, le droit de participer aux élections :  « Je le répète, le FNDC n’est pas une coalition politique, qui aurait pour objectif de conquérir le pouvoir. C’est un simple mouvement citoyen qui veut favoriser la démocratie dans le pays. Ceux qui décident d’aller aux urnes sont dans leur droit « , reconnaît – il dans le Journal -Jeune Afrique.
Plus loin, il montre la volonté du Front national pour la défense de la constitution d’aller au dialogue, afin de créer les conditions idoines pour l’organisation des élections présidentielles transparentes pouvant déboucher sur l’alternance démocratique : 《On ne peut pas vouloir le principe de démocratie sans être animé par l’esprit de dialogue. Nous sommes un mouvement pacifique, et le dialogue fait partie de l’un de nos principes fondamentaux. Des désaccords subsisteront, notamment sur la question du troisième mandat, mais, dans la situation dans laquelle se trouve le pays, nous devons nous réunir autour d’une table》, renchérit  – il .
Puis, de rappeler qu’en 2010 c’est grâce au dialogue sous le leadership des organisations internationales que la transition sera effective, avec la constitution de mai de la même date : « En 2010, c’est à travers le dialogue, sous la houlette de la Cedeao et de la communauté internationale, que nous avons pu aboutir à la Constitution de mai. Celle qui a permis à Alpha Condé d’arriver au pouvoir dans le cadre d’élections civiles et structurées. Si le dialogue est au bout du canon, à nous d’en tirer les conséquences », a-t- il rappelé en substance.
Reste à savoir si le palais Sèkhoutourèya répondra favorablement à cette volonté pour sortir le pays dans cette situation sociopolitique politique conflictuelle.
Bokhidi KENDE pour GCO
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