À Coyah, Dubréka et Kamsar, les hommes en uniforme sont encore accusé d’avoir tiré sur des Guinéens sous couvert de la loi qui les autoriserait de tirer, avec plus ou moins peu de clarté sur les limites du texte, qui les protège.
À Coyah des Guinéens qui manifestaient contre les exactions des forces de l’ordre, suite à l’installation de barrage dans le but de faire respecter l’isolement de la capitale, afin d’endiguer la pandémie du Covid19, ont été réprimés dans le sang.
Mais il y a eu des signes avant-coureurs, bien  avant les événements du mardi. Dans les villes de Coyah, Dubréka et même à Fria, il a été signalé des bavures, des raquettes et du braquage de boutiques, avec l’instauration du couvre-feu et, les hommes en uniforme avaient été pointés du doigt partout par plusieurs citoyens.
De même à Dubréka, dans un mouvement presque similaire, les citoyens ont manifesté et les militaires ont dégainé, il y a eu mort et blessés. Un mort et plusieurs blessés et, le lendemain dans une sorte de défiance, les jeunes ont défoncé les portes de plusieurs mosquées de la préfecture, sous prétexte que « le gouvernement ne dit pas la vérité sur la pandémie ».
À plus de trois cents et quelques kilomètres de la capitale, la sous préfecture de Kamsar a aussi enregistré plus de deux jours de manifestations, pour réclamer la desserte en électricité de la ville qui vit dans le noir depuis trois mois.
Malheureusement là aussi un jeune a perdu la vie après avoir reçu une balle dans le ventre, et plusieurs dégâts matériels sont à déplorer, dont la maison du maire qui a été incendiée par les manifestants déchaînés.
En une journée on a dénombré près de six morts et,  très malheureusement, tous ont été fauchés par les balles de ceux qui étaient censés mourir en les défendant.
Dans le même sillage de revendication contre le manque ou les délestages de l’électricité, la province de Kouroussa a lancé un ultimatum de quinze jours aux autorités et à l’EDG.
A suivre.
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