Lundi 20 avril, un jeune emprisonné depuis plus six mois et, agonisant a été déposé par des gardes pénitenciers au domicile de ses parents, au quartier Katourou 1, peu avant sa mort sur la terrasse de la véranda de la maison familiale.
Le défunt est un orphelin de mère et apprenti-chauffeur qui répondait au nom de Aboubacar Camara alias Papus, et vivait dans le secteur Pakka.
Porté disparu, selon ses parents qui disent n’être informés de son incarcération, le jeune serait depuis emprisonné à la maison centrale de Fria, selon un garde pénitentier qui a requis l’anonymat : « Il était malade depuis quelques temps nous avons informé qui de droit mais, aucune suite n’a été donnée à son cas. Aujourd’hui vu la gravité nous avons décidé de le ramener chez ses parents. », a dit le garde en question.
Après son décès, peu après le départ des gardes pénitenciers, les autorités communales, sécuritaires et sanitaires ont effectué le déplacement afin de constater le sinistre. L’autopsie du médecin Dr Francely Condé a révélé une mort naturelle écartant ainsi l’option de la torture.
Cette situation relance la problématique sur les conditions de détention des prisonniers, au moment où la pandémie sévit et un rapport accablant sur la violation des droits est publié par Amnesty international.
Parents et amis consternés  par cette double peine, ont procédé, dans la douleur, à l’inhumation du jeune défunt.
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