Talibe Galaye Sow, center in yellow shirt, sings verses from the Koran under the watchful eye of instructor Pape Seck, left, at the Daara Serigne Mansour Seck Koranic school for Talibes in Dakar, Senegal, Oct. 6, 2003. Seck is the son of a Senegalese Marabout, or spiritual leader, and instructs the young Talibes in Koranic teachings outside of the shack where they live on the outskirts of Dakar. (AP Photo/Ben Curtis)
Au Sénégal les talibés ou enfants  des rues sont environ 100 mille dans tout le pays. Depuis le début de la pandémie, ils sont confrontés à des difficultés sans précédent.
Ces enfants vivent de la mendicité en temps normal dans les rues de Dakar et d’autres villes du pays, mais depuis le début du confinement, ou du moins  le couvre-feu nocturne, ils sont pourchassés partout dans les quartiers par la police et certains citoyens qui pensent qu’ils sont à risque, du fait qu’ils sont toujours en meute.
Miniature de pièce jointeLeur seul espoir est aujourd’hui une ONG dénommée 《 Village Pilote》qui au début de la crise sanitaire distribuait des vivres dans les rues. Depuis quelques jours le nombre d’enfants sous couvert de cette ONG est passé de 70 à 120 jeunes.
Selon ces jeunes, dans ce village il trouve un abri, une couverture sanitaire et à manger. Une fois la crise ces jeunes pourront retourner dans la rue ou rester dans le centre pour suivre des cours d’alphabétisation et mieux encore un métier.
Par ailleurs, le Sénégal a prolongé la suspension de tous ses vols jusqu’au 31 mai.

 

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