Dans une déclaration rendue publique devant un parterre de journalistes, le Coordinateur de la PNAPIC M. Sékou Ahmed Traoré a fait savoir que , les faiblesses de notre Constitution actuelle à donner force à la citoyenneté, alors qu’une majorité de la jeunesse guinéenne s’investie considérablement dans les communautés à travers les initiatives d’engagement civique et citoyenne sans reconnaissance ni valorisation.
«Convaincu de la candidature indépendante aux postes électifs : communautaire, communal et national, pourrait aider la jeune génération à des sphères de décision de grâce à la production d’une énergie positive auprès des citoyens de leur localité », précise-t-il.
Dans la même optique, M. Sékou Ahmed a souligné que vu que la Constitution actuelle donne plus de force au militantisme politique qu’à la citoyenneté, occasionne des violences pour céder place à la stigmatisation politique et sociale à outrance de nos communautés.
« C’est pourquoi conscient de cet état de fait, et de notre responsabilité historique, très tôt, la PNAPIC en tant que plateforme incontournable de la société civile guinéenne, a lancé des journées de concertation à Conakry et dans plusieurs préfectures avec les acteurs sociaux pour harmoniser nos sollicitations face à l’élaboration d’un nouvelle Constitution qui, sera issue d’une consultation populaire, validée par un référendum ».
Pour clore, le conférencier a soutenu qu’eux, acteurs de la société civile guinéenne, comme tout autre citoyen, ont suivi avec attention l’adresse à la nation du 4 septembre 2019 du chef de l’Etat au vaillant peuple, s’articulant autour des points suivants : « La nécessité d’organiser des élections législatives d’ici la fin de l’année 2019, suivie de l’instruction donné au premier ministre chef du gouvernement d’initier les consultations inclusives avec tous les acteurs politiques et sociaux de notre pays ».
Oumar KEITA pour GCO
GCO Copyright © GuineeConakry.Online