La 69ème session de l’OMS-Afrique s’est ouverte ce lundi, 19 Août 2019 à Kintélé, sous le patronage du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, sous le thème : « La couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté ». A l’ouverture des travaux, Dénis Sassou-N’Guesso a invité la communauté africaine à lever les obstacles qui entravent l’élargissement de la couverture sanitaire universelle en Afrique.
Plus de quarante ministres de la santé de la région Afrique de l’OMS et leurs partenaires prennent part à cette réunion, qui se tient pendant une semaine, dans la capitale congolaise, Brazzaville. La cérémonie d’ouverture a été marqué par cinq allocutions dont le discours d’ouverture du président Denis Sassou-N’Guesso, qui émis le vœu que l’Afrique s’engage pour des actions favorisant l’accès de tous à des soins de santé de qualité. « … je lance un vibrant appel, à tous les pays africains, pour une ratification rapide du traité instituant l’Agence africaine du médicament », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso. Cette démarche permettrait, selon lui, de maximiser la lutte contre les faux médicaments, de combattre la mortalité sous toutes ses formes et d’assurer une bonne santé à la population.
L’idée de la couverture sanitaire universelle, dévient une exigence actuelle pour l’Afrique. Pour cela, le chef de l’Etat congolais « exhorte les Etats africains à prendre, activement, part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 209, à New-York, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies ».
La couverture universelle en matière de santé, implique un système de santé efficace et bien géré, des soins à un coût abordable, l’accès aux médicaments et technologies médicales, des personnels de santé en nombre suffisant, bien formés et motivés. Ainsi, elle aura le mérite de favoriser l’accès aux services de santé tous les individus sans difficultés financières.
Denis Sassou-N’Guesso a relevé que son pays, le Congo comme d’autres pays africains, n’échappe pas au fardeau des endémies, des pandémies et aux insuffisances inhérentes au fonctionnement du système de santé. A la tribune de la 69ème session de l’OMS-Afrique, le président de la République du Congo a présenté les initiatives prises par le Congo pour aller vers cette couverture sanitaire universelle, aussi bien dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose, que dans celui de la gratuité de la prise en charge de l’infection à VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes. Il a également énuméré la gratuité de la césarienne, la grossesse extra-utérine et les soins d’urgence du nouveau-né issu de césarienne parmi ces initiatives encourageantes auxquelles s’ajoute la construction en cours de 12 hôpitaux généraux sur l’ensemble du territoire, afin d’améliorer et de rapprocher l’offre des soins des populations sur l’étendue du territoire congolais.
La réunion de Brazzaville devrait mieux éclairer les décisions et faciliter la prise en compte des questions sanitaires africaines, par les instances comme le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé.
Il sera question, pour ces délégués africains de trouver des réponses pertinentes à l’environnement morbide préoccupant qui caractérise l’Afrique.
D’autres intervenants à la tribune, avant l’ouverture des assises, ont martelé sur la nécessité de la couverture sanitaire universelle qui souligne que la santé est un élément essentiel du développement international. Ce qui recommande, instamment, les gouvernements à accélérer la transition vers l’accès universel à des services de santé de qualité et abordables.
MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO
Correspondant particulier de GCO au Congo
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