Mandiana, une préfecture située en Haute-Guinée,  a suivi à la lettre la journée ville-morte déclenchée  ce lundi, 26 février 2018, à Conakry et à l’intérieur du pays  par l’opposition républicaine, selon un haut responsable de l’administration  préfectorale de ladite localité ,  joint au téléphone par notre rédaction.

Notre interlocuteur préférant garder l’anonymat, a déclaré que la journée de la « ville-morte » de l’opposition a été largement suivie par la majeure partie de la population avec les magasins, boutiques, du marché principal marché de la préfecture et tant d’autres endroits entièrement inactifs.

« Il faut signaler que la voie principale et certaines ruelles de la ville étaient quasiment vides. Pas d’engins roulants  et même, les administrations publiques et privées ne fonctionnaient pas du tout. Sauf, certains centres de sante et cliniques trottinaient avec un service minimum. On pouvait seulement voir certains quelques ambulants », a dit notre interlocuteur.

Concernant la grève des enseignants menée par le camp d’Aboubacar Soumah,  le haut responsable de la préfecture a également affirmé que depuis le déclenchement de cette grève des éducateurs, les écoles publiques et privées peinent à rouvrir .

«Depuis ce temps, les enfants sont toujours à la maison. Même hier lundi, les élèves ont voulu manifesté dans certaines rues mais,  ils ont été très vite dispersés par les forces de l’ordre. Au moment où je parle les gendarmes et policiers patrouillent actuellement dans les rues dans le cadre d’une alerte  préventive. », a-t-il précisé.

Léon Kolié pour JMI       

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