HISTOIRE : Sékou Touré de Président du Conseil de Gouvernement à…

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À noter que ce fut PAR L’ACTE SIGNÉ DE SAÏFOULAYE DIALLO, en conformité avec les dispositions transitoires de la Constitution fondatrice de la RÉPUBLIQUE DE GUINÉE que SÉKOU TOURÉ fut nommé CHEF DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION mis en place à l’Indépendance.

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C’est seulement le 21 janvier 1961 que Sékou TOURÉ, est élu Président de la République.

Il était jusqu’alors Président du Conseil de Gouvernement selon les dispositions transitoires de la Constitution de la première République.

Le pouvoir civil en place dès l’indépendance, confirme son leadership et met en place sa politique de défense en s’appuyant sur des officiers émoulus de l’armée coloniale.

Damantang Camara : ministre de la justice

Balla Camara : secrétaire d’État aux affaires publiques

Louis Lansana Beavogui : ministre des Affaires étrangères

Elhadj Sinkoun Kaba : ministre de l’intérieur et de la sécurité [en janvier 1963, Sékou Touré le rattache directement à la présidence comme secrétaire d’État en charge des services de l’intérieur].

Fodéba Keïta : ministre de la défense nationale.

Ismaël Touré : ministre de l’Économie, du TP, de l’industrie, de l’énergie et de l’urbanisme

Fodé CISSÉ : secrétaire général rattaché au chef du Gouvernement

Abdourahmane Diallo : ministre de la santé et des affaires sociales

Camara Bangaly: secrétaire d’état aux affaires sociales

Alioune Dramé: ministre des finances

N’Famara Keïta : ministre du commerce

Ibrahima Sory Barry : ministre de l’économie rurale

Ibrahima Barry III : ministre du plan

Barry Diawadou : ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse

Fodé Mamoudou Touré : ministre des affaires publiques

Alhassane Diop: secrétaire d’état à l’information

Najib Roger Accar : ministre des transports.

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LA GOUVERNANCE MILITAIRE:

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La personnalité militaire la plus importante est le lieutenant-colonel Noumandian Keita qui occupe la plus haute position dans la hiérarchie de l’armée.

Chef d’état-major général, il est le plus ancien dans le grade le plus élevé des officiers guinéens issus des rangs de l’Armée française.

Les nominations aux grades d’officiers généraux ont été autorisées par la loi mais aucune n’a été faite, sauf dans le cas du général Lansana Diané, qui a été placé à la tête du bataillon guinéen envoyé en République du Congo en 1960 mais a repris sa carrière politique dès le son retour.

Le manque d’accent mis sur le grade est conforme à la politique du gouvernement de maintenir les militaires sous ferme contrôle civil qui investit l’Armée sur des projets de développement économique.

À quelques exceptions près, tous les officiers avaient un certain service avec Unités françaises avant l’indépendance.

Aucun d’eux n’a atteint un grade supérieur à celui de capitaine, cependant, et sont donc sans expérience préalable des problèmes de commandement et d’état-major d’un établissement au niveau national.

En conséquence, les officiers-clés de l’état-major clé et des postes de commandement sont tous de rang relativement bas pour les responsabilités associées à des affectations comparables dans la plupart des autres armées, et ils manquent de formation spécialisée en planification du personnel ou en leadership de troupes.

D’où le recours aux conseillers tchèques pour sa mise en place sur la base de l’accord de coopération et d’assistance militaire signé en 1959 par KEITA Fodéba, et suivi d’une livraison d’armes et équipements livrés la même année par les bateaux polonais le « ležen » et le « wročlaw ».

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LES OFFICIERS FONDATEURS DE L’ARMÉE GUINÉENNE ET LEUR POSITION EN 1961

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Voici, par ordre alphabétique, les officiers, compagnons de l’indépendance et fondateurs de l’Armée guinéenne. :

BARRY, Siradiou. Capitaine.

Commandant du camp Keme Bourema depuis mars 1960.

Il rejoint la Guinée indépendante avec son grade de lieutenant de l’armée française, le 1er février 1959, et a été affecté à la première région militaire dont le quartier général est à Kankan.

A ensuite été affecté en tant que commandant du Camp Kémé Bouréma à Kindia.

A reçu la Croix de Compagnon de I’lndependence, communément appelée la Croix de l’Indépendance, le 2 octobre 1960. Promu à capitaine au 1er mars 1961.

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BAVOGUI, Kékoura. Capitaine.

Commandant de gendarmerie depuis 1959.

Rejoignant le pays avec le grade de lieutenant le 1er février 1959, il est affecté à la deuxième région militaire et nommé commandant de la compagnie au camp Brosset (plus tard camp Alpha Yaya) à Conakry.

Le 13 avril 1959, il est mis en service détaché auprès du Ministère de l’Intérieur et nommé Commandant de la Gendarmerie.

Le 2 octobre 1960, il reçoit la Croix de l’Indépendance. Promu capitaine à partir du 1er mars 1961.

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DIABY, Kaman. Capitaine.

Membre de l’état-major général depuis 1959; Il est chef d’état-major général adjoint depuis le 1er avril 1961.

Entré dans l’armée comme lieutenant le 30 décembre 1958, et a été nommé aide de camp (« Officier d’ordonnance ») du président Sékou TOURÉ et adjoint du chef d’état-major général.

Promu capitaine à compter du 1er janvier 1959.

En septembre 1960, il a été affecté au cabinet du ministre de la Défense nationale et de la Sécurité, mais a continué à servir d’officier d’Ordonnance du président jusqu’au 1er avril 1961, date à laquelle il a été remplacé à ce poste et a repris ses fonctions d’adjoint du chef de l’état-major général.

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DIALLO, Louis. Capitaine. Membre de l’état-major général depuis 1959. Entré dans l’armée le 1er juin 1959 en tant que lieutenant et a été mis à la disposition du chef d’état-major général.

Après avoir servi une courte période en tant que commandant de la garde républicaine, il a été muté le 27 août 1959 au bureau du secrétaire d’État de la défense nationale (plus tard changé en ministère de la Défense nationale, Intérieur et Sécurité du 1er mars 1960 au 21 janvier 1961). Promu capitaine à partir du 1er mars 1961.

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DIALLO. Mamadou. Commandant. Commandant du camp Soundiata en Octobre I960. Entré dans l’armée en tant que capitaine le 1er février 1959, il est nommé commandant de la première région militaire dont le quartier général est près de Kankan.

A reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre 1960, alors qu’il était commandant du camp Soundiata à Kankan. Promu Commandant le 1er mars 1961.

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DIANÉ, Lansana, Général (nomination politique).

Gouverneur de la région administrative de Labé depuis février 1961.

Il est nommé Général en tant que civil et il lui est affecté le commandement du bataillon guinéen mis à la disposition des forces des Nations Unies en République du Congo (Léopoldville) en juillet 1960.

Il rentre en Guinée avec le bataillon le 8 février 1961, et est affecté comme Gouverneur de la région administrative de Labé, poste non militaire.

A été un militant actif dans le PDG depuis son organisation.

Député et comme chef d’une délégation parlementaire, il s’est rendu en Bulgarie et à Prague en 1959.

Est également un membre éminent du Bureau politique national, siégeant à son comité de rationalisation du travail et à l’un de ses comités chargés d’effectuer des inspections annuelles des organisations régionales du PDG.

En 1961, il était secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la santé vétérinaire et de l’élevage de Guinée (Syndicat National des Travailleurs des Services de Santé vétérinaire et de l’élevage de Guinée). En octobre 1961, il fait partie de la délégation gouvernementale qui représente le PDG au vingt-deuxième congrès du Parti communiste de l’Union soviétique à Moscou.

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FOULAH, Henri. Capitaine. (Directeur Général du Cabinet du ministre de la Défense Nationale, Chef du Cabinet militaire) au ministère de la Défense nationale, de l’Intérieur et de la Sécurité en août 1960.

Entré dans l’armée en tant que lieutenant fin de 1958, il a été aussitôt affecté au commandement du bataillon au Camp Gallieni (rebaptisé Camp Kémé Bouréma) près de Kindia.

A été transféré à Conakry et affecté à l’état-major général, à compter du 1er février 1959. Le 6 août 1960, il est nommé directeur général de Cabinet au ministère de Défense nationale, Intérieur et sécurité.

A reçu la Croix de l’indépendance le 2 octobre 1960.

Il est promu capitaine à compter du 1er mars 1961.

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KEITA, Mamadou. Capitaine. Commandant de la Garde républicaine en octobre 1960. Entré dans l’armée en tant que lieutenant le 1er février 1959, et a été affecté au commandement de la compagnie à N’Zérékore.

A été transféré à Conakry le 27 août 1959, pour servir de Commandant de la Garde Républicaine, en remplacement du lieutenant Louis DIALLO.

A reçu la Croix de l’Indépendance le 3 octobre 1960.

Promu capitaine le 1er mars 1961.

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KEITA, Namory. Commandant. Membre de l’état-major général depuis 1960. Entré dans l’armée en tant que capitaine le 1er février 1961, et a été affecté en tant que commandant de la deuxième région militaire dont le quartier général est près de Kindia.

Il a ensuite été nommé à l’état-major général et, le 2 octobre I960.

A reçu la Croix de l’Indépendance et promu au grade de commandant le 1er mars 1961.

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KEITA, N’Gaye. Capitaine.

Commandant du Camp Alpha Yaya à partir d’octobre 1960.

Entré dans l’armée à la fin de 1958 en tant que lieutenant et a été affecté commandant de la Garde républicaine.

Promu capitaine le 1er janvier 1959. Il est nommé commandant du camp Alpha Yaya à Conakry le 2 octobre 1959, et reçoit l’insigne de la Croix de l’Indépendance.

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KEITA, Noumandian.

Lieutenant colonel, Chef d’état-major général depuis 1958.

Entré dans l’armée en tant que Capitaine, son ancien grade dans les forces terrestres françaises.

A été chef d’état-major général depuis sa création.

Promu au grade de commandant le 1er janvier 1959.

En 1959, il accompagne Sékou Touré lors d’une visite aux États-Unis et en Allemagne de l’Ouest, où ils passent deux jours à visiter des installations industrielles.

A reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre 1960.

Promu lieutenant-colonel le 1er mars 1961.

A assisté à la conférence de 15 jours sur les missions des chefs d’état-major des pays signataires de la Charte de Casablanca, qui s’est réunie le 7 juillet 1961, au Caire. Cette réunion a été décrite comme la première conférence du Haut Commandement Africain.

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KOUROUMA, Soma. Capitaine.

Commandant du camp Elhadj Oumar en 1960.

Entré dans l’armée en tant que lieutenant le 1er février 1960, et a été affecté au commandement d’une compagnie stationnée à N’Zérékore, puis, dans le même mois, il a été transféré à Labé et placé à la tête de la compagnie du camp Markala (rebaptisé camp El-Hadj Oumar).

A reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre 1960, date à laquelle il était Commandant du Camp El-Hadj Oumar.

Promu capitaine au 1er mars 1961.

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SOUMAH, Abou. Lieutenant. Commandant du camp d’Almamy Samory en octobre 1960. Ancien élève de la section d’infanterie de Saint-Maxient, école de formation des sous-officiers préparant aux à la carrière d’officier, il entre dans l’armée guinéenne comme sous-lieutenant le 1er septembre 1959, et est mis à la disposition du chef d’état-major général.

Il est nommé commandant du camp Almamy Samory à Conakry et a reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre, 1960.

Promu lieutenant-plein le 1er mars 1961.

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TOUNKARA, Boubacar. Lieutenant. Commandant de camp Béhanzin en octobre 1960.

Entré dans l’armée comme adjudant à la fin de 1958, il est nommé commandant de la compagnie à Labé.

Promu sous-lieutenant le 1er janvier 1959 ; en février a été transféré à Conakry pour commander les troupes du camp Mangin (rebaptisé Camp Almamy Samory).

Par la suite, il a été nommé commandant du camp Béhanzin à N’Zérékore.

A reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre 1960.

Promu lieutenant le 1er mars 1961.

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ZOUMANIGUI, Kékoura. Lieutenant.

Aide de camp (officier d’ordonnance) du Président de la République le 1er avril 1961. Entré dans l’armée en tant qu’adjudant à la fin de 1958 et a été affecté en tant que commandant de bataillon par intérim à Kankan.

Promu sous-lieutenant le 1er janvier 1959, il est ensuite nommé commandant du camp M’Balia à Koundara.

A reçu la Croix de l’Indépendance le 2 octobre 1960. Promu lieutenant à compter du 1er mars 1961.