Il y a deux ans nous quittait le professeur Sidiki Kobélé Keïta des suites de maladie. Je retiens du défunt son courage et sa persévérance à défendre bec et ongles les idéaux pu président Ahmed Sékou Touré. Il aura été à mon avis son plus fidèle hagiographe. En témoigne sa riche bibliographie qu’il a laissée à la postérité.

Auteur donc de plusieurs ouvrages, le professeur Sidiki Kobélé Keïta Keïta est titulaire d’une licence ès lettres (Sorbone Paris) , du CAP de bibbliothéconomie et dispensé du DEA par décision de l’Université de Paris VII en vue du doctorat (le 7 avril 1986. Comme nombre de jeunes Guinéens de l’époque, il rentre au pays en 1967 pour servir la Guinée. Et depuis, il a assumé plusieurs fonctions: maître assistant à l’université de Conakry, directeur des Archives et de la Bibliothèque nationales de Conakry, directeur de l’Institut central de coordination de la recherche et de la documentation de Guinée (CCRDG), conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, cumulativement avec ses fonctions, directeur du service des bourses d’études extérieures (SBE), chef de cabinet civil du Président de la République (octobre 2000à 2002), maître assistant à la faculté des lettres sciences sociales de l’université de Conakry. Au moment de son décès, il était consultant chercheur.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DU DEFUNT
* Ahmed Sékou TOURÉ ; l’origine de mon différend avec la hiérarchie catholique guinéenne (1959-1967)
* Ahmed Sékou TOURÉ ; l’Africain qui a oser dire « non » au Général De GAULLE le 28 septembre 1958
* Sékou TOURÉ à Raymonde Jonvaux, militante anticolonialiste française (1948-1954)
* L’indépendance de la Guinée en 1958 ; Chronologie et commentaires
* La Guinée de Sékou TOURÉ ; pourquoi la prison du Camp Boiro ?
* Les élections en Guinée française (1945-1958)
* Autopsie d’un pamphlet ( Parler ou périr de Alsény René Gomez)
Thierno Saidou DIAKITE pour GCO
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