Le projet BI-BEST est géré par la Division du genre et de l’autonomisation des femmes de la Banque africaine de développement |
Le 21 octobre 2022, la Banque africaine de développement et le secrétariat de l’Union du fleuve Mano ont procédé au lancement du Projet de création d’écosystèmes commerciaux inclusifs pour la stabilisation et la transformation de l’Union du fleuve Mano (BI-BEST), à Freetown, en Sierra Leone. |
Lors du lancement du projet, d’une valeur de 4,25 millions de dollars, la ministre sierra-léonaise chargée du Genre et de l’Enfance, Manty Tarawalli, a salué la Banque africaine de développement pour ce qu’elle a appelé une initiative « bien pensée », qui encourage l’autonomisation économique des femmes. Elle a indiqué que ce projet permettrait d’autonomiser les femmes commerçantes transfrontalières et de favoriser le développement économique et l’intégration régionale au sein de l’Union du fleuve Mano. La ministre Tarawalli a fait remarquer que le projet arrivait à point nommé, puisqu’il soutiendra le Libéria et la Sierra Leone dans leurs efforts pour atténuer l’impact sur leurs populations des défis économiques mondiaux actuels. Isata Kamara, vice-ministre du Commerce et de l’Industrie de la Sierra Leone et un représentant du ministère du Genre et de la Protection sociale du Libéria assistaient à l’événement. Parmi les autres participants, figuraient des représentants des partenaires au développement, des unités conjointes de sécurité frontalière, du Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix et des commerçantes transfrontalières. Le projet BI-BEST devrait avoir un impact positif sur près de 1 500 commerçantes aux deux postes-frontières de Koindu-Foya au Libéria et de Jendema-Bo Waterside en Sierra Leone. Le projet, qui va se dérouler jusqu’en 2025, offrira aux commerçantes transfrontalières un renforcement des capacités prenant en compte la dimension de genre, un accès au financement et une assistance pour se connecter à des marchés plus rentables. Selon les prévisions, au moins 1 200 commerçantes devraient bénéficier de nouvelles ou de meilleures opportunités à même d’accroître leurs revenus et d’améliorer la qualité de leurs emplois. Le projet renforcera également la capacité institutionnelle du secrétariat de l’Union du fleuve Mano et des organisations de soutien aux entreprises, afin de donner davantage de moyens aux commerçantes pour promouvoir des économies résilientes et des communautés pacifiques. Le secrétaire général de l’Union du fleuve Mano, l’ambassadrice Medina Wesseh, et la cheffe de bureau pays pour la Sierra Leone de la Banque africaine de développement, Halima Hashi, ont salué le pouvoir fédérateur de la Banque, qui permet d’établir des partenariats solides et de financer des initiatives sur les imbrications entre égalité des genres, renforcement de la résilience et développement de l’entrepreneuriat. Mme Hashi a insisté sur la nécessité de limiter les retards pendant la phase de mise en œuvre, afin de garantir un maximum d’avantages aux femmes : « Les retards dans les projets entraînent une hausse des coûts et repoussent le moment où le groupe cible peut en bénéficier », a-t-elle souligné. Le projet BI-BEST est géré par la Division du genre et de l’autonomisation des femmes de la Banque africaine de développement. Cliquez ici (bit.ly/3FaeYNn) pour obtenir de plus amples informations sur le projet. Par Charleine Mbuyi Lusamba, responsable de projet & Hoda Tarek, experte en genre et développement
APO Group pour GCO
|