Au Ministère des Sports, au CONOR, à la Ligue de football et au Comité Olympique national. Depuis que les compétitions sont devenues régulières en Ligue 1 et Ligue 2, il ne se passe pas une année sans accidents de la circulation, en plus des blessures à l’occasion des matchs et des entraînements.
Des jeunes footballeurs ont perdu la vie, d’autres ont été gravement blessés, trainant des séquelles compromettant leurs avenirs.
Les carrières de ces jeunes sont ainsi brisées, sans prise en charge effective ni paiement d’indemnités proportionnelles aux préjudices subis.
Souvent, les dirigeants font les bons samaritains devant les caméras de la Télévision sans suivis réels.
Je pense que le CONOR doit introduire L’OBLIGATION D’ASSURANCE dans les nouveaux textes de la FEGUIFOOT. Les arbitres, les joueurs et les encadreurs des Ligues 1 et 2 doivent impérativement être couverts par des contrats d’assurance individuelle-accidents dans leurs activités sportives et dans leurs vies privées.
En cas d’accidents, le bénéfice de ce contrat portera sur 3 éléments fondamentaux :
1. La prise en charge effective des joueurs blessés pour l’ensemble des soins, jusqu’à la consolidation des lésions.
2. Le paiement d’indemnités aux joueurs en cas d’invalidité (diminution de son potentiel physique).
3. Le paiement d’une indemnité à la famille du joueur en cas de décès des suites d’un accident.
Il faudra bien négocier ce contrat d’assurance pour que les capitaux assurés relatifs aux soins et les indemnités soient élevés.
C’est une garantie sure pour nos sportifs qui doivent cesser de courir en quémandeurs auprès des dirigeants pour les moindres frais de pansement.
Généralement, la prise en charge que clament les dirigeants devant les caméras n’est rien d’autre que du populisme, les jeunes blessés étant abandonnés dès les lendemains des accidents.
Le CONOR, la Ligue Professionnelle et les clubs doivent en faire une autre priorité. Il suffit de prévoir une rubrique Assurance dans le budget annuel.
Une petite partie de la dotation allouée par la FIFA pourrait d’ailleurs couvrir la prime d’assurance de l’ensemble des joueurs qui animent nos championnats L1 et L2.
Le choix de la société d’assurance devra se faire dans le sérieux, avec toutes les précautions requises sur les risques et les capitaux à garantir, ainsi que la prime à payer pour l’année d’assurance. Il est inconcevable que nos sportifs locaux ne soient pas couverts par un contrat d’assurance.
C’est valable pour toutes les fédérations sportives qui organisent régulièrement les compétitions.
Le Comité Olympique et le Ministère des sports devraient y réfléchir pour en faire une règle.
N’attendons pas que le CIO ou la FIFA nous l’impose. C’est une question de bon sens. Nous connaissons les réalités sur nos routes, l’état de nos terrains, les conditions de vie et le rêve de nos sportifs. Réfléchissons pour l’intérêt de ces pauvres jeunes qui nous donnent du plaisir.
À bon entendeur, Salut !
Ibrahima Jair KEITA pour GCO
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