Après l’échec de plusieurs tentatives de médiation conduite par Ousmane Doré du MND, qui a été récusé par notamment Mamadou Sylla, ancien chef de file de l’opposition, le médiateur de circonstance à copter l’ancien parti au pouvoir le RPG et l’UFDG représentée par l’ANAD, pour faire le forcing en s’octroyant à l’issue d’un accord hier lundi, à eux deux seulement 8 places (4 chacune) sur les 15 places accordées aux partis politiques.
Quand il s’agit de partager le gâteau, les ennemis d’hier deviennent les amis d’aujourd’hui. C’est la base de la politique en Guinée : les intérêts, pas d’idéologie. Quitte pour l’UFDG de Cellou Dalein Diallo à réhabiliter et remettre le RPG en orbite, un parti chancelant depuis la chute du faucon Alpha Condé, le 5 septembre dernier. Pour obtenir coûte que coûte ces 4 places, le parti de Cellou Dalein a préféré jouer la carte de l’exclusion, en complicité avec un parti qui s’est illustré dans des dérives autoritaires durant plus d’une décennie, au détriment de la représentativité incarnées par les « petits partis », qualifiés ainsi, souvent à tord et à travers.
Où es l’inclusivité qui est sensée se refléter au sien du Conseil national de la….transition ? l’UFDG et le RPG ont-ils le droit de se baser sur un prétendu poids politique, en s’appuyant sur des élections baisées en pleine transition où toutes les cartes sont rebattues à égalité de chance pour toutes les formations politiques ?
Le peuple de Guinée qui en tirera toutes les appréciations, n’a plus besoin d’une assemblée monocolore mais d’un CNT ultra représentatif à travers toutes les corporations pour jouer son rôle dans la conduite de la transition.
Mamadou Aliou DIALLO pour GCO
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