Le Collectif des Enseignants Chercheurs et Chercheurs des Universités et Instituts de Guinée (CECCUIG), a animé un point de presse, mercredi 27 octobre 2021, à Conakry, au cours duquel ledit collectif, a mis l’accent sur la place et le rôle des universités dans la transition et le post-transition ensuite, les impératifs d’une réforme conséquente de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Dans son intervention, le président du CECCUIG Fayimba Mara, a fait savoir que le Collectif des Enseignants Chercheurs et Chercheurs des Universités et Instituts de Guinée, a été initié dans le but de veiller à la bonne application des valeurs et principes universitaires. C’est dans ce cadre qu’ils sont restés très actifs sur les différents campus pour veiller effectivement aux respects de ses valeurs et principes universitaires dont les grades.

«  Dans une période comme celle-ci, une période de crise, la transition est ouverte il n’y a pas longtemps, face à cet état de fait, nous avons vraiment décidé d’apporter notre expertise à l’effort national pour que dans tous les défis qui se dressent aujourd’hui sur le chemin de notre développement, l’université joue sa partition pour aider la nation guinéenne à résoudre cette question de façon durable ».

Poursuivant, M. Mara a indiqué qu’ils ont fait un mémo, mais ce mémo porte sur le système éducatif en général : « Nous avons travaillé à fond sur ce mémo pour identifier ensemble tous les problèmes qui assaillent notre système éducatif, c’est-à-dire, de la maternelle au supérieur et puis on ne s’est pas contenté seulement d’identifier les problèmes, on a aussi identifié les causes de ces problèmes mais au-delà, on a proposé des pistes de solutions qui méritent des réflexions en groupe pour pouvoir sortir concrètement les vraies solutions », précise-t-il.

S’agissant des impératifs d’une réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le conseiller technique dudit collectif, le professeur titulaire Mamadi Kourouma, a souligné qu’au titre des impératifs, on doit d’abord commencer par le fait que l’université a un rôle extrêmement important à jouer dans la formation des cadres.

Selon lui, tous les cadres supérieurs, moyens et même subalternes sont formés par les universités. Les gouverneurs de région, les préfets, les secrétaires généraux, les comptables, les inspecteurs etc, presque tous les cadres nationaux sont formés par les universités. Donc, il y a de ces universités où on doit s’occuper des problèmes des enseignants parce que si ces enseignants ne sont pas bien formés, ils ne peuvent pas contribuer à la formation des cadres dont le pays a besoin. C’est le tout premier impératif qu’il faut voir de très près pour pouvoir jouer ce processus là.

« La réforme de l’éducation doit se faire pour toucher du doigt l’ensemble des axes importants et prioritaires de l’enseignement supérieur. Le tout premier axe c’est la formation du corps enseignants, ensuite la recherche scientifique et troisièmement la contribution au rayonnement de l’institution. Ce sont les trois missions essentielles de l’enseignement supérieur. Donc le réforme d’un système éducatif performant devra se faire pour cerner d’avantage l’ensemble de ces situations, de ces axes prioritaires et l’ensemble de ces missions essentielles des universités », conclut-il.

 

 

Oumar KEITA pour GCO

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