CULTURE GUINEE : PLAIDOYER POUR LA DANSE MAMAYA

C’est dans cette perspective que depuis deux ans avec l’appui du bureau régional de l’Unesco, de experts des gouvernements des deux Congo, des professionnels de la musique et opérateurs culturels de ces pays, sans oublier les scientifiques spécialistes du domaine et les professionnels des médias ont planché sur le document de candidature soumis à l’UNESCO.

Pour ce qui nous concerne, il serait judicieux que notre pays fasse l’inventaire du patrimoine matériel et immatériel susceptible de faire l’objet de candidature à l’UNESCO, à l’instar du Sosso Balla. Dans cette optique, je plaide fortement pour la danse Mamaya déjà inscrite au patrimoine national depuis 2018, avec la réalisation d’un centre culturel à Kankan.

Dans quelques semaines, je vais procéder à la première de mon film documentaire de 25 mn  » SUR LES PAS DE LA MAMAYA » réalisé avec la collaboration de El Hadj Lamine Koma pour le montage, et le doyen Odilon THEA, qui a bien voulu prêter sa voix aux paroles de ce film. On me posera la question pourquoi ce film? La question est toute simple:  Mamaya par-ci, Mamaya par-là, il suffit d’un rien pour entendre parler d’une manifestation organisée en l’honneur d’une personnalité ou d’un événement.

Cette forme de réjouissance aujourd’hui banalisée a pourtant des origines très lointaines, et mérite une plus grande attention de la part du ministère de la Culture. Bien plus qu’une cérémonie célébrée par opportunisme aux quatre coins du pays, la Mamaya est un trésor culturel à promouvoir. C’est cet objectif que se fixe mon film documentaire en remontant le fil de l’histoire sur les pas de la Mamaya.