La couche d’ozone représente une tente naturelle qui nous protège contre les rayons du soleil. Mais, elle se dégrade progressivement. La Guinée se sent concernée, et s’active à réduire certaines substances chimiques. En déployant des appareils spécifiques à la détection des substances chimiques.

La couche d’ozone est vitale sur la vie sur terre, ce rideau naturel protège les hommes et leur entourage des rayons ultra puissants venant du soleil.  Avec le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre sont aujourd’hui considérés comme principale cause de la destruction de la couche d’ozone.

Depuis 1992, le monde combat le phénomène. La convention de Vienne et le protocole de Montréal sont les principaux outils de lutte. Tous le pays signataires des accords comme la Guinée sont dans la contrainte d’engager les actions fortes pour interdire l’utilisation d’un certain nombre de gaz comme des hydrochlorique de carbone.

Selon Dr Ibrahima Sory CISSE, coordinateur  national, bureau d’ozone, la Guinée a fourni  déjà assez d’équipements pour la détection des substances chimiques : « On a mis déjà des appareils à disposition  qui permettront effectivement d’identifier des substances de la rentrée dès l’importation. Mais pour un premier temps que lorsqu’il y a une demande d’importation des substances  au niveau du ministère du commerce,  le bureau  national d’ozone doit être automatiquement  contacté de façon technique pour savoir réellement, si cette substance est réglementée. Donc à partir de là, nous donnons notre accord ou pas, si la substance est importée, les agents de contrôle doivent être en mesure de reconnaître ».

Piloté par le département en charge de l’environnement , des représentants de la douane, de la sécurité, de l’agriculture et du commerce, bénéficient deux jours d’échange de formation sur l’identification des substances  en voie d’interdiction  du fait de leur contribution active  à l’appauvrissement  de la couche d’ozone.

Pour Moussa Keita chef de cabinet au ministère de l’environnement des eaux et forêt :   « L’utilisation  des climatiseurs ; des frigidaires et d’autres gaz,  qui n’est pas encadrée cause des dégâts importants sur la couche d’ozone et cela lèvera le voile sur une certaine méthodologie d’actions spécifiques qui renforcera d’avantage des précautions d’usage qui réduisent l’ignorance à sa plus petite expression »,a-t-il signalé.

Si les pays signataires ne multiplient pas les actions de lutte contre le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre considérés comme la principale cause de la destruction de la couche d’ozone, favoriseront une dégradation très poussée.

 

Aly Pires CAMARA pour GCO

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