John Bolton ne décolère pas contre la reconnaissance de Trump de la marocanité du Sahara. Dans une tribune, l’ancien conseiller de la Maison Blanche à la sécurité a qualifié la décision d’«autre piètre décision de cette administration». Il a rappelé que la politique du président «a mis même en danger les alliances traditionnelles des Etats-Unis de longue date comme l’OTAN ».
Grand défenseur de l’organisation d’un referendum au Sahara occidental, Bolton a souligné qu’il «est parfaitement approprié pour une nation de modifier ses responsabilités à la lumière de l’évolution des circonstances de sécurité nationale, mais détruire gratuitement un engagement, sans consultation, simplement pour conclure un soi-disant accord dans un contexte complètement séparé, est autre chose».
Pour Bolton, les Etats-Unis «soutiennent depuis trois décennies l’autodétermination du peuple sahraoui via un référendum sur le statut du futur du territoire». Et de rapporter une discussion de Trump avec le sénateur James Inhofe, l’autre grand défenseur du Polisario, dans laquelle le président sortant reconnaît qu’«il n’a jamais entendu parler du Sahara occidental».
C’est la deuxième sortie de Bolton pour dénoncer la décision de Trump de reconnaître la souveraineté du royaume sur la province. Il a estimé le 11 décembre qu’«un accord israélo-marocain était possible sans abandonner l’engagement des Etats-Unis en faveur d’un référendum [d’autodétermination] sur l’avenir de Sahara occidental».
©
Articles similaires