Le président du mouvement GPS annonce qu’il passe à une nouvelle étape de son combat pour la restauration de la démocratie.
En Côte d’Ivoire, le Conseil Constitutionnel a statué ce lundi 14 septembre sur les dossiers de candidature reçus dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre prochain. Sur les 44 dossiers étudiés, 4 seulement ont été validés par la haute juridiction ivoirienne.
Comme on devrait s’y attendre, la candidature de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara qui force un troisième mandat, a été validée, tandis que celles de l’ancien président Laurent Gbagbo et de l’ex président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, ont été rejetées. Outre Alassane Ouattara, l’ancien président Henri Konan Bédié, président du PDCI, Pascal Affi N’guéssan du FPI, ancien premier ministre sous Laurent Gbagbo et l’indépendant Bertin Kouadio Kona, député et dissident du PDCI, sont les trois autres candidats autorisés pour la prochaine présidentielle ivoirienne par le Conseil constitutionnel dirigé par Mamadou Koné.
Actuellement en exil, Guillaume Soro, président du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) qui a été investi dimanche dernier à Abidjan par ses partisans, n’a pas tardé avant de réagir vivement sur sa page Facebook à propos de la décision du Conseil Constitutionnel qui annonce le rejet de sa candidature.
“Je conteste vigoureusement la décision injuste et infondée prise ce lundi 14 septembre 2020 par le Conseil Constitutionnel. Je considère que c’est une décision inique, politiquement motivée, juridiquement boiteuse et qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et l’Etat de droit”, a écrit le leader GPS qui dit ne pas être surpris par la décision du Conseil Constitutionnel qui selon lui, a cautionné la “forfaiture et le parjure”
“Le Conseil Constitutionnel sous Mamadou Koné vient ainsi de cautionner, et cela sans surprise, la forfaiture et le parjure de M. Alassane Ouattara, consacrant ainsi la soumission du Droit et de la Justice à la férule du RHDP et de son Président. Nous ne pouvons accepter ce Coup d’Etat acté par le Conseil constitutionnel”, a martelé Guillaume Soro. Très serein, le président du GPS annonce qu’il passe à une nouvelle étape de son combat pour la restauration de la démocratie mise en mal par le pouvoir Ouattara.
“Dans ces circonstances, j’annonce que nous engagerons une étape nouvelle de notre combat pour la démocratie dans notre pays. Elle sera âpre mais nous la gagnerons sans aucun doute”, a conclu Guillaume Soro.
Brieux Noureni