L’amour et le sens du partage ont encore figuré au menu de deux actions caritatives que Brice Dimitri Bayendissa, député de Tié tié II et président de la Fondation qui porte son nom a accompli, ce vendredi 22 mai 2020, dans sa circonscription, à Pointe Noire, en République du Congo, en relogeant une famille sans abri et en assistant, de nouveau Albertine Niangui, âgée de 110 ans et veuve du cuisinier des anciens chefs d’Etat congolais, Alphonse Massamba-Débat et Marien Ngouabi.
«Aujourd’hui, vendredi, au lendemain de l’ascension de notre Seigneur Jésus-Christ, nous sommes sur le terrain de la pratique pour témoigner envers nos frères et sœurs notre solidarité agissante, expression de la dignité de la personne. » C’est en ces termes que le député Brice Dimitri Bayendissa a résumé les actes de générosité et solidarité envers les personnes vulnérables qu’il a posé ce jour.
La première action de charité qu’il a posée est celle de reloger une famille qui s’est retrouvée sans logement. Pendant des jours et nuits, elle a été exposée aux intempéries. Elle dormait, donc, à la belle étoile. Le cri de cœur et de détresse de celle-ci parvenu au député de Tié Tié II, qui a répondu promptement pour apporter une solution. « Et nous avons agi, ma fondation et moi, pour construire un toit à cette famille. Aujourd’hui cette famille peut dormir dans cette maison que nous avions construite sur fonds propres. » A fait savoir Brice Dimitri Bayendissa.
Pour lui, ce soutien à cette famille est l’expression de son humanité, de sa compassion face à la douleur que vivait cette famille. C’est, au demeurant, sa contribution à la lutte contre la pauvreté et la précarité.
Autre lieu, autre acte, de contenu charitable
Après avoir relogé cette famille, le député Brice Dimitri Bayendissa s’est rendu au domicile de la veuve de 3ème âge, Albertine Niangui, pour un appui conséquent en cette période de crise sanitaire, due à la pandémie à coronavirus.
« Il y a moins deux semaines, dans le cadre de notre compagne d’aide alimentaire aux personnes fragiles, nous marquions une halte, au domicile de la veuve du cuisinier des anciens chefs d’Etat du Congo, Alphonse Massamba-Débat et Marien Ngouabi. » a rappelé Brice Dimitri Bayendissa, avant de préciser le mobile de sa présence en ces lieux. « La veuve Niangui, âgée de 110 ans faisait partie dès ce jour de nos préoccupations. A son âge, elle ne peut plus se déplacer pour faire leurs courses ou se rendre chez le médecin. »
C’est dans ce sens, et en cette période de crise sanitaire, la tranche d’âge de la vieillesse étant la plus exposée au développement de la maladie à coronavirus, Brice Dimitri Bayendissa et sa fondation se sont mobilisés pour apporter des soulagements, mieux les produits de première nécessité.
Si, a noté le député de Tié Tié II, la solidarité se comprend traditionnellement comme un devoir social ou une obligation réciproque d’aide et d’assistance ou de collaboration gracieuse qui existe entre les personnes, il fallait faire ce geste, par devoir, pour faire œuvre utile.
En effet, pense le président de la Fondation qui porte son nom, « dans nos sociétés, la maltraitance prend des formes diverses selon l’époque, le milieu et les courants d’opinion à propos de la place de l’homme dans la société, et plus particulièrement de l’être vieillissant. »
Les souffrances et les « dégâts » dus à la violence envers ces personnes âgées n’ont pas toujours été étudiés, ni décrits systématiquement, dans la sous-région, a-t-il révélé, avant d’élucider ce qui guide l’essentiel de ses actions : « la notion de devoir moral, d’obligation et de pression sociale, afin de mieux comprendre ce qu’implique la prise en charge d’un parent âgé et les difficultés inhérentes à cette dernière, tout ceci nous a contraint d’avoir un regard tout particulier sur la veuve Niangui. »
Un geste d’amour et de patriotisme bien apprécié par les parents de la veuve, surtout par ces deux filles trouvées autour d’elle et qui assurent sa garde.
Saisissant cette opportunité Brice Dimitri Bayendissa a lancé un appel en direction de toute personne de bonne foi et des pouvoirs publics. Selon lui, il est normal, pour ne pas dire naturel de prendre soin de ses parents âgés. « Nous Fondation Brice Dimitri Bayendissa l’avons compris et avons accompli ce geste de reconnaissance envers la veuve Albertine Niangui. 110 ans d’âge, c’est un siècle et 10 ans d’existence, ce n’est pas donné à n’importe qui. » A fait-il constaté, tout en soutenant : « Nous avons apporté le nécessaire à sa survie pour ce deuxième passage. Nous continuerons à le faire, dans le cadre de notre initiative « Un geste-Un sourire » et dans le cadre de ma fondation. Puisque le credo de ma fondation, la fondation Brice Dimitri Bayendissa, est : « il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir. »
En somme, le député Bayendissa a invité tous ceux épris d’amour, de justice et de solidarité de se tourner vers cette veuve, « notre maman pour les uns, notre grand-mère pour les autres », pouvait-il noter, pour témoigner la solidarité, l’amour du prochain en apportant tout ce que l’on peut avoir et aux pouvoirs publics d’avoir une oreille attentive pour elle, surtout que son époux a été de son vivant cuisinier des présidents de la République, Alphonse Massamba Débat et Marien Ngouabi.
MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO