Le gouvernement guinéen a réagi au rapport de Human Right Watch. La réaction prend deux options: la volonté d’épingler l’institution en lui demandant des preuves, de ce que le gouvernement considère pour l’heure comme une simple allégation; l’accusation de Humans Right Watch comme une organisation partisane et complice du FNDC.
Le gouvernement accuse HRW de prendre causes et effets pour Front national pour la défense de la constitution, en le présentant comme étant la victime. Pour le gouvernement cette attitude est incompréhensible et incompatible avec aux activités HRW. S’il ne dément pas de façon claire et catégorique le contenu du rapport, le gouvernement égrène une série de violences qu’il met à l’actif du FNDC et des leaders politiques, dont il dit être les seuls à avoir des bénéfices de ces violences.
Le gouvernement guinéen dans sa position tient le FNDC pour responsable de toutes les violences, parce qu’il est celui qui luttait pour empêcher la tenue des élections.
Mais est-ce qu’en matière judiciaire le fait de lutter est forcément un crime ?
Une lutte ne peut-elle pas être juste et noble ?
Dans la vie des peuples la révolte et l’engagement des uns et des autres constituent le levain du progrès et, seuls les hommes dont la détermination  dépasse leur existence particulière s’inscrivent dans un tel combat.
C’est incontestable que la bataille juridique sera ardue, si elle avait  lieu.
De quoi se justifie le gouvernement guinéen ?
À lire entre les lignes on a l’impression que le rapport de Human Right Watch constitue une base de données d’éléments culpabilisants pour le gouvernement. Le procès aurait-il commencé à travers les médias ? Ça tout l’air !
La jachère se fertilise au fur et à mesure que beaucoup d’éléments catalyseurs interagissent. Le gouvernement n’aurait-il pas mieux fait d’attendre d’être saisi avant de réagir ?
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