Initialement prévues le 1er mars, les  élections couplées  seront reportées par le président Alpha Condé en raison des  revendications et contestations concernant la transparence du processus. Par la même occasion, les électeurs guinéens devraient élire leurs députés au parlement dimanche prochain, selon les deux semaines annoncées dans le communiqué qui faisait état du report de la date du 1er mars.
Mais contre toute attente cette fois-ci, c’est la commission électorale qui annonce un autre report qu’elle dit être nécessaire pour permettre à la mission de la CEDEAO, de présenter son rapport tant attendu et déjà en proie de suspicions de la part de certains partis politiques qui ne la trouvent pas habilitée à assumer cette mission à la place de l’OIF, qui était dans le processus et qui a détecté les irrégularités.
En février dernier, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait fait cas de difficultés à identifier environ 2,5 millions de noms inscrits sur la liste électorale, et s’est éclipsée du processus, pour ne pas être comptable certainement d’une « mascarade électorale » dans l’espace francophone.
Ces élections et particulièrement le référendum sont depuis plusieurs mois contestées par une grande majorité des guinéens. À la suite de quoi, des manifestations souvent violentes organisées par la société civile et l’opposition, pour dénoncer ce qu’elles qualifient de coup d’état constitutionnel, ont  été réprimées  dans le sang.
En attendant l’issue de ce processus qui a fini par prendre tous les guinéens en otage, les électeurs devraient encore attendre le respect des dernières recommandations de la CEDAEO, dont les experts demandent entre autre, le retrait pur et simple des 2.500.000 électeurs du fichiers électoral pour non complétude des dossiers.

La CENI qui sera certainement aujourd’hui e plénière, promet de se réunir pour obtempérer.

Aliou BAH pour GCI

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