« Pour moi, le report des élections n’est pas mal. Cela va permettre de préserver le tissu social. L’histoire des peuples se fait par la révolte, mais il faut éviter la révolte perpétuelle. Nous avons les souvenirs du massacre du 28 septembre encore.  Surtout, il faut éviter pareil cas », renchérit Monsieur Diawara Ahmed Sékou, instituteur à Kankan

Une autre frange surtout la couche féminine pense que les élections sont devenues « source de leur précarité », du moment où les femmes vivent ou font vivre leurs familles à travers le petit commerce. « Nous sommes fatiguées par ces manifestations et affrontements qui ne finissent pas. Ils n’ont qu’à faire ce qui est bon, pour qu’on ait la paix et que nous, nous revendions nos condiments pour  nourrir nos enfants et nos maris sans emplois », se lamente Hawa Bangoura vendeuse au marché central de Fria.

Pour les détracteurs de la nouvelle constitution, il est temps pour le président de chercher à sortir par la grande porte, en mettant de côté ses hésitations, en renonçant à la nouvelle constitution et proclamant en toute vérité qu’il n’est point candidat à sa propre succession. « Il doit arrêter de tourner autour du pot, pour dire aux Guinéens qu’il renonce au projet de troisième mandat. En tout cas, nous nous irons jusqu’au bout de notre combat. Et il y aura de troisième mandat den Guinée », déclare un membre du FNDC.

Aliou BAH pour GCO

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