Le collectif des ex-membres du Conseil National de la Transition (CNT) au 150 a tenu vendredi dernier, une conférence de presse, à la maison commune des journalistes. Pendant cette rencontre avec les médias,  leur porte-parole, Boubacar Siddighy Diallo a condamné toute éventuelle modification de la constitution qui selon lui, est une manière pour le pouvoir  de prendre en otage le peuple de Guinée.

Le conférencier a également indiqué qu’ « on ne peut pas faire un travail et 9 ans après, un groupe de personnes se lèvent pour dire que ce travail a été mal fait ».

« Aujourd’hui, le débat que nous voulons ouvrir, c’est qu’est-ce qui est mauvais dans la Constitution Guinéenne ? Parce que, tout ce qui peut être modifié est modifiable, il y a une Assemblée pour le faire. Tout ce qui ne doit pas être modifiable, on vous manque par le calcul pour dire que, c’est à cause de cela qu’on doit supprimer la Constitution. Une Constitution  ne se supprime pas… »,

Selon lui, cette constitution a permis à chaque citoyen guinéen de se faire assister par un conseiller dès l’instant de son interpellation.

Car, dit-il, « Si certains pour des faits non avoués  se constituent dans une autre forme, pour saper le travail qui a été fait, c’est qu’eux-mêmes,  ont rédigé la constitution sans la comprendre. Alors, ceux qui s’inscrivent dans le sens contraire, on les invite à un débat, pour nous montrer la partie dont les effets peuvent brûler la Guinée ou compromettre ce que nous sommes en train de défendre».

Momo SOUMAH pour GCO

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