Le leadership de Denis Sassou-N’Guesso dans la lutte contre le réchauffement climatique est incontestable. Ainsi, la région du Sahel a eu besoin de son expertise au moment où elle doit plancher sur un sujet dont l’intérêt est commun pour tous les continents. L’enjeu du sommet de Niamey est la validation, par les chefs d’Etat et de gouvernement de la région du Sahel, du plan d’investissement climatique 2018-2030 de 400 milliards de dollars pour le sahel, préparé par les experts des17 pays de la bande sahélo sahélienne. Il est prévu, en marge de ce sommet, une table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de ce plan.
Ce programme, axé sur six projets, envisage diverses actions sur le terrain, notamment, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, pour permettre aux populations de s’adapter aux changements climatiques.
Au sommet de Niamey, Denis Sassou-N’Guesso, ne manquera pas de réitérer son appel sur la mise en place des mécanismes cohérents et synergiques devant permettre d’apporter des réponses durables aux défis climatiques qui sont communs à toute l’Afrique. Denis Sassou-N’Guesso avait déjà lancé cet appel lors du 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le bassin du Congo, tenu en avril 2018, à Kintelé, non loin de Brazzaville.
Le président Mahamadou Issoufou, qui avait pris part au sommet de Kintelé, s’était réjoui de la perspective d’une meilleure collaboration entre la Commission climat du bassin du Congo et la Commission climat de la région sahélo sahélienne. Le chef de l’Etat nigérien avait, alors, souhaité travailler avec la Commission climat du Bassin du Congo, « en vue de la réhabilitation du lac Tchad, notamment, à travers le transfert des eaux à partir du bassin du Congo ».
MIATOLOKA Boryce Agapyth
Correspondant particulier de JMI au Congo