La ministre de l’enseignement technique a réagi à l’accusation dont elle l’objet et qui agite déjà la toile. Publié à l’aube de ce jeudi cet article responsabilise Dame Zénab Nabaya pour le détournement de 200 milliards de francs guinéens. 
Pour rejeter cette accusation, elle a rétorqué à l’accusation en avançant la théorie du complot contre sa personne, en vue de sa succession au département de l’enseignement technique. Elle d’ailleurs dit à « ses ennemis » tapis dans l’ombre d’attendre d’avoir des preuves de leurs allégations mais d’ici là, de prendre son poste mais de grâce de ne pas souiller son honneur.
Lisez le post de Madame la ministre et députée au parlement. 
« Prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur !
Je ne suis pas émue, ni ébranlée par votre publication, car autant qui est coupable doit s’expliquer , je ne vois pas de raisons pour un innocent de se justifier. En attendant que vous n’apportiez la preuve des  » faits » révélés dans votre  » enquête » auprès sans doute de sources douteuses , je vous pardonne votre outrage et votre outrance. C’est dommage pour notre pays que la presse, très souvent, soit complice de cadres et personnalités qui ont prospéré dans la délation, le mensonge, le clientélisme, et pour parvenir à leurs fins, sont prêts à tout, à abuser de tout le monde, quitte à détruire des vies et des réputations établies. Dieu aide le pays et le Président à se débarrasser enfin du mal du carriérisme et des intrigues qui minent l’administration et font depuis toujours le malheur de la Guinée. 
J’insiste, je n’ai rien à me reprocher ni à cacher. Le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice. 
En attendant, j’informe, – pour ceux qui s’en inquiéteraient ou en douteraient de bonne foi- , que je n’ai été, à ce jour, mise en cause dans aucune affaire relevant de ma gestion actuelle ou antérieure : à commencer par Monsieur le Président de la République, personne ne m’a encore incriminée ou interpellée à propos de prétendus détournements, encore moins m’intimer de rembourser quoi que ce soit. Je défie quiconque de prouver le contraire.
A la veille du remaniement ministériel qui aiguise les pires appétits et nourrit des tensions mortelles entre d’innombrables  « ministrables » , je sais que jusque sous mes pieds, une course est engagée pour ma succession, semble-t-il, ouverte. Je ne m’en préoccupe pas. Mais, mon honneur et ma réputation de femme, si. Au prix de ma vie, je les défendrai. Il y a le procès des hommes et le tribunal de Dieu ».
Karifa KEITA pour GCO
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