Le chef de file de l’opposition, en début d’après-midi hier, a dénoncé l’étouffement de la marche du jeudi 22 novembre sur l’axe Bambeto-Wanindara. Entouré de ses compagnons d’infortune à son domicile, Cellou Dalein Diallo a évoqué des « cas d’arrestations et de blessés ».
«… On a procédé à plusieurs arrestations et fait usage d’armes à feu. Beaucoup de jeunes sont blessés par balles. Certains ont été évacués à l’hôpital sino-guinéen et d’autres, dans des cliniques privées dans la commune de Ratoma », a indiqué l’ancien premier ministre, qui dénombre ‘’au moins, 3 blessés par balles’’ dans les rangs des manifestants.
Le chef de file de l’opposition a déclaré qu’il condamne énergiquement les violences sur l’axe dont le crime est d’avoir voulu exercicer un droit, celui de manifester, de réclamer la restitution des résultats volés.
« On va continuer les manifestations. L’opposition va continuer à protester la semaine prochaine, jusqu’à ce que l’accord politique soit appliqué », a précisé Cellou Dalein.
Il a aussi précisé que l’opposition réclame la reprise de l’installation des conseils communaux, l’identification des auteurs des crimes commis pendant les manifestations et la démilitarisation de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa.
« Nous allons continuer les manifestations. On ne reculera pas. On a été empêchés et gazés aujourd’hui, mais l’objectif des manifestations, ce n’est pas d’attaquer les forces de l’ordre. Notre objectif, c’est d’attirer l’attention sur une situation qui est devenue intenable pour les citoyens guinéens dont des meurtres, assassinats ciblés, arrestation arbitraire, la violation des accords, la militarisation de la zone », a avancé le dirigeant de l’UFDG.
Momo SOUMAH pour GCO
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