Le fleuve Fatala situé sur la partie côtière guinéenne précisément dans la préfecture de Boffa, à quelque  140 km de Conakry, vit au rythme de nombreuses petites activités rentables liées à la pèche. Ici,  la majorité de la population vit beaucoup des ressources du fleuve.  

En mission cette semaine dans cette pittoresque préfecture de Boffa, les reporters de justinmorel.info et guineeconakry.online se sont intéresses aux activités commerciales aux alentours de la Fatala, dans le secteur Almamya.

Autour de ce port de Boffa, autrefois où les services du bac régnaient en maîtres absolus,  une dizaine de  pirogues a moteur attendent activement, certaines sont retouchées pour un bon fonctionnement avant de se lancer sur les eaux. Autour du port, de petites installations en bois servent à fumer des poissons de toutes espèces.

Accordant un entretien à notre reporter, Mamadou Aliou Diallo, un jeune diplômé en Droit  des Affaires d’une université privée de la place,  a laissé entendre que suite aux difficultés d’emploi que connait actuellement le pays, il a préféré se transformer en vendeur de certains articles de pèche pour s’en sortir et être aux « artisans » du fleuve.

« Mais, bien que la pèche demeure l’activité principale au sein de ce port de Boffa, il y a aussi le transport qui s’effectue chaque jour sur ce fleuve entre Guemeyire et Boffa port, au tarif de 1000 ou 2000 francs guinéens, selon les cas », a déclaré notre interlocuteur.

Selon le chef de Boffa port, Idriss Mamadou Bangoura alias Ouattara, Fatala est un fleuve qui se déverse dans  la mer. « Et que les gens sachent aussi, qu’il y a certains endroits de ce fleuve qui ne sont pas salés », a-t-il dit. Autour du fleuve s’affairent petits revendeurs de carburant au litre, les kaddafistes, vendeuses de cacahuètes, vulcanisateurs, etc.

Ce ne sont pas seulement les hommes qui pratiquent la pèche, il y a aussi des femmes. Elles se spécialisent surtout dans la vente de poissons de qualité.Mais, « pour cette fête du 8 mars consacrée aux femmes du monde entier, elles ont préféré aller la célébrer dans la ville administrative de Boké, pour défendre encore leurs intérêts auprès des autorités. », a conclu le chef du Boffa port. Idriss Mamadou Bangoura alias Ouattara.

Cependant, pour les nostalgiques d’un passé récent, le port de Boffa, paraît plutôt désespérément vide. Sa fréquentation a, en effet, drastiquement baissé depuis la réalisation des deux ponts sur la Fatala, il y a plus d’une décennie.

Bonne fête à toutes les FEMMES !!!

Reportage de Léon KOLIE pour GCO

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